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Industrie et économie / Sociétés de rétrofit en difficulté : stop ou encore ?

Rédigé par Olivier Duquesne le 09-05-2023

Le monde du rétrofit vit des heures difficiles en Belgique et en France. De nombreuses sociétés renoncent à transformer des voitures et utilitaires thermiques en véhicules électriques, faute de moyens.

Le quotidien économique L’Écho nous apprend que le monde du rétrofit vit actuellement des revers. Quelques sociétés spécialisées pour l’électrification de modèles de collection (restomod), où la clientèle peut se permettre de financer la transformation et l’homologation, arrivent à tenir le coup en Europe. Les autres entreprises spécialisées, par contre, vivent des heures difficile. Au point de se mettre en faillite comme le belge Decarbone qui comptait transformer des utilitaires. Notre pays est un nœud gordien pour le rétrofit.

Union nécessaire

Ce dossier se heurte à la lasagne institutionnelle. Ainsi, les contraintes techniques (hormis les normes européennes) sont définies par le fédéral alors que la certification ou l’homologation sont du ressort des régions. Considéré comme plus poussé que du tuning, le rétrofit nécessite pour l’instant une coûteuse homologation individuelle. Pour changer cela, et légiférer, il faut donc un accord des 3 régions et du Fédéral. Bonne chance…

Même en France

La France a, elle, pris les devants en adaptant sa législation pour réduire les coûts d’homologation des kits et véhicules rétrofités. Ainsi, il était possible de transformer une citadine pour 5000 €. Toutefois, les performances sont en régression avec une autonomie limitée. De plus, le principe des zones basse émission est remis en question dans certains métropoles, retardant l’échéance d’interdiction de certaines motorisation à combustion interne. Cette solution d’électrification du parc est confrontée à un autre problème : le financement.

Pas d’argent

Les investisseurs se montrent curieux et intéressés, mais au moment des tours de table, ils sont peu nombreux à ouvrir le portefeuille. De même pour les clients potentiels. Car en fin de compte, la transformation n’est pas forcément aussi rentable que cela, surtout pour les flottes d’entreprise. Autant acheter/louer un véhicule électrique neuf plutôt que de recycle un véhicule thermique. Transition-One et E-Néo l’ont appris à leur dépens. Toutefois, des constructeurs se lancent. Ainsi, Renault a un programme de rétrofit avec un avantage industriel pour l’intégration des kits homologués de son partenaire Phoenix Mobility. Mais cela reste encore au stade d’étude avec une production limitée.

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