Les entreprises chinoises travaillant sur la mobilité électrique ou hybride sont « pour la plupart trop petites et dispersées » a déclaré Xiao Yaqing, le ministre chinois de l’Industrie et des Technologies de l’information. Il juge également que cela fait beaucoup trop. Difficile de lui donner tort. La Chine compterait à ce jour un bon 300 marques de voitures électriques. Tout un écosystème qui nécessite des milliers de sous-traitants, bureaux d’études et fournisseurs. Face à cette surcapacité, le gouvernement chinois semble avoir fait le constat que de nombreuses marques ne peuvent être compétitives dans ces conditions.
Coup de balai
Dès lors, Pékin devrait entreprendre des mesures pour réduire le nombre d’entreprises actives dans le secteur de la voiture électrifiée. Le ministre souhaite « encourager les efforts de fusion et de restructuration dans le secteur des véhicules électriques afin d’accroître la concentration du marché ». Il est évident qu’une telle fragmentation n’aide pas à identifier les constructeurs derrière chaque marque, surtout à l’étranger. De plus, cela crée une compétition focalisée sur le prix, affaiblissant finalement tout le secteur. Ce rassemblement des acteurs devrait consolider les marques déjà bien implantées et améliorer leur visibilité.
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