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Formule 1 / Formule 1 – L’œil du Moniteur : Japon, Max Verstappen Champion

Rédigé par Frédéric Kevers le 10-10-2022

Qu’a retenu notre spécialiste de la F1 du Grand Prix du Japon à Suzuka, au-delà du deuxième titre de champion du Monde de Max Verstappen ?

La question n’était pas « si » mais « quand », elle a trouvé une réponse à Suzuka, Max Verstappen est champion du Monde de Formule 1 pour la deuxième année consécutive, à 5 épreuves de la fin de saison. Un titre décroché au terme d’un grand prix à nouveau perturbé par la pluie… et sur tapis vert. Mais au-delà de ce sacre attendu, le retour au Japon après deux années d’absence pour cause de Covid-19 a permis de confirmer la supériorité de la Red Bull et de son Hollandais volant qui a su voguer toutes voiles dehors pour ne laisser que les miettes à ses adversaires. Suzuka fut également le théâtre des adieux de Sebastian Vettel à son circuit fétiche, non sans émotion. Enfin, ce tracé sélectif devait nous offrir un nouvel épisode du duel épique entre Alpine et McLaren pour la quatrième place du championnat Constructeurs. Bien que secoué par la pluie, le déroulement de cette course aura rendu plusieurs verdicts intéressants.

F1 2022 Japan GP

Résumé du grand prix

Le départ était donné sous la pluie et Max Verstappen s’élançait de la pole devant Charles Leclerc, Carlos Sainz et Sergio Pérez. Si le Monégasque s’extirpait des starting-blocks un peu mieux que le Néerlandais, ce dernier gardait la main au premier virage, prenant l’extérieur pour mieux s’engouffrer dans les S et immédiatement creuser un petit écart sur le pilote Ferrari. La messe était déjà dite quant au résultat final de la course, à la régulière. Mais les cartes étaient immédiatement rebattues suite au crash de Carlos Sainz qui perdait sa F1-75 à la réaccélération et allait taper le rail violemment, détruisant l’arrière de sa monoplace, endommageant le rail de sécurité et provoquant un drapeau rouge. C’était le premier acte d’un grand prix qui subissait à nouveau les affres de la pluie et des atermoiements de la direction de course. Repartie après plus d’une heure d’interruption, la course était relancée derrière la voiture de sécurité avec un départ lancé. Verstappen ne se faisait pas prier et s’envolait irrémédiablement tandis que derrière, Leclerc faisait illusion jusqu’au passage des gommes pluie extrême aux intermédiaires, après quoi la Ferrari tenait le rythme de la Red Bull pendant quatre tours avant de s’effondrer en raison de pneus déjà détruits. La fin de course (au temps, avec à peine 28 tours couverts au total) permettait à Pérez de fondre sur Leclerc qui tirait tout droit dans la dernière chicane et en tirait avantage pour rester devant le Mexicain au passage du drapeau à damier. Las, il était pénalisé de 5 secondes et échouait au troisième rang sur le podium, scellant le sacre de Verstappen.

Du côté des outsiders, Mercedes ne parvenait pas tirer son épingle du jeu en dépit de réglages « pro-pluie » et Russel sombrait avant de se reprendre et de remonter in extremis au huitième rang. Lewis Hamilton terminait cinquième sans jamais avoir été en mesure de dépasser l’Alpine d’Ocon, trop rapide en ligne droite. Avec Alonso septième, Alpine reprenait le dessus sur McLaren qui devait se contenter du point de la dixième place de Norris, juste devant Ricciardo. Les deux surprises concernaient Latifi qui marquait ses premiers points de la saison au neuvième rang et la superbe performance de Sebastian Vettel qui faisait ses adieux à Suzuka avec une probante sixième place et le trophée du « Driver of the day ».

Résultats de GP

1.     Max VERSTAPPEN (Red Bull)

2.     Sergio PEREZ (Red Bull)

3.     Charles LECLERC (Ferrari)

4.     Esteban OCON (Alpine)

5.     Lewis Hamilton (Mercedes)

6.     Sebastian VETTEL (Aston Martin)

7.     Fernando ALONSO (Alpine)

8.     George RUSSEL (Mercedes)

9.     Nicholas Latifi (Williams)

10.  Lando NORRIS (McLaren)

Classement du championnat du monde Pilotes

1.     Max VERSTAPPEN – 366 points (Champion du Monde)

2.     Sergio PEREZ – 253 points

3.     Charles LECLERC – 252points

4.     George RUSSELL – 207 points

5.     Carlos SAINZ – 202 points

6.     Lewis HAMILTON – 180 points

Classement du championnat du monde Constructeurs

1.     Red Bull – 619 points

2.     Ferrari – 454 points

3.     Mercedes – 387 points

4.     Alpine – 143 points

5.     McLaren – 130 points

6.     Alfa Romeo – 52 points

Tops

Max Verstappen est sacré champion du Monde de Formule 1 pour la deuxième fois et cette fois son titre ne souffre aucune contestation tant sa domination est outrancière en 2022. Avec la meilleure monoplace, au sein d’une écurie souveraine en matière de stratégie et sans devoir s’embarrasser d’un équipier qui est probablement le meilleur porteur d’eau du peloton, le Néerlandais est le maître incontestable de cette saison 2022 et pourrait encore battre des records d’ixi au terme du championnat. Impressionnant !

Sebastian Vettel est probablement démobilisé depuis deux ou trois saisons, mais l’Allemand n’a pas perdu son talent ni sa science de la course. Preuve en est avec ce weekend à Suzuka. Le quadruple champion du Monde adore ce tracé exigeant et le public nippon. Il l’a démontré en se hissant en Q3, en gérant parfaitement les conditions de piste et en changeant de pneus avant les autres pour en profiter et gagner des places. Au final, il termine sixième à la régulière… au volant d’une Aston Martin. Chapeau l’artiste.

Après le double abandon de Singapour, Alpine faisait grise mine mais ne perdait pas sa confiance. Les Bleus ont démontré le bien fondé de cette foi en leurs capacités avec une solide performance à Suzuka. Que ce soit en qualifications ou en course, Esteban Ocon et Fernando Alonso étaient clairement les meilleurs des autres derrière les Red Bull et les Ferrari. Sans un changement de gommes un peu tardif, l’Espagnol aurait terminé plus haut, peut-être même devant son équipier. En valeur intrinsèque, l’Alpine est clairement un cran au-dessus de la McLaren et ça s’est vu !

 F1 2022 Japan GP

Flops

Une fois encore, la direction de course de la Formule 1 aura démontré son incapacité à gérer les affres de la météo et de son propre règlement. Entre une interruption de course inutilement longue qui nous aura offert une course tronquée et une attribution de la totalité des points au terme d’une épreuve qui n’aura pas dépassé les 75 % de la distance d’un grand prix complet, les pontes sportifs de la F1 se sont encore couverts de ridicule. Même l’équipe Red Bull, pourtant très pointilleuse sur le sujet n’avait pas considéré que son champion néerlandais était titré, en dépit de la pénalité de Leclerc qui terminait finalement troisième. Si la dramaturgie n’a pas l’intensité du final de 2021, c’est un second – petit – couac à l’actif de la direction de course.

Autre grief à l’encontre des commissaires de piste et de la course, l’autorisation donnée à un engin de chantier de circuler en bord de piste pour aller dégager la voiture de Sainz alors que toutes les monoplaces n’étaient pas encore entrées et stoppées dans la voie des stands. Manifestement, Pierre Gasly aurait pu être victime d’un accident grave, ignorant que cette grue était en piste. Avec toutes les balises GPS, les images vidéo, etc. comment la direction de course a-t-elle pu commettre pareille erreur ?

Certes relatif, ce troisième flop concerne Mercedes. Alors qu’intrinsèquement Lewis Hamilton était – légèrement – plus rapide qu’Esteban Ocon, le septuple champion du Monde n’a rien pu faire pour dépasser l’Alpine, par manque de vitesse de pointe. Il n’était pourtant pas question d’un « train DRS » cette fois. À l’instar de Ferrari, mais pour des raisons différentes, Mercedes va devoir corriger le tir pour la saison prochaine concernant cet excès de trainée qui pénalise fortement ses Flèches d’argent en course. Mais la firme à l’étoile en a-t-elle seulement les moyens avec le gel des moteurs ?

 F1 2022 Japan GP

L’œil du Moniteur – The American way of F1

Décidément, la F1 s’est bel et bien américanisée avec le passage sous contrôle Liberty Media, et pas uniquement en termes de gestion de la communication – c’est une bonne chose, avec un boom des audiences, des réseaux sociaux et l’effet Netflix – ou sur le plan de la gestion financière – budget plafonné, moteurs gelés, etc. – mais également dans la gestion sportive des grands prix. Et là, le constat est nettement moins reluisant. Sous l’ère américaine, la discipline reine du sport automobile mondial s’est… américanisée ! C’est officiel, la F1 n’est plus waterproof ! Ces bolides à la pointe de la technologie, bourrés d’électronique, capables de produire plus d’appui que n’importe quelle autre voiture de course et on en passe, n’ont plus le droit – ou si peu – de se battre sous la pluie. Ce n’est pas une question de compétence technique, ni de volonté des pilotes mais de frilosité maladive des directions de course. Oui la visibilité est médiocre sur les premiers tours, certes les risques de sorties de piste sont plus grands, mais le spectacle offert n’en est que plus grandiose et incertain. Nous parlons tout de même de l’élite du sport automobile et c’est tout juste si on ne les traite pas comme des statues en sucre. La F1 n’est pas la Nascar que diable ! Le show doit se faire sur la piste et pas dans les travées du paddock...

 

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