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Edito / Pour le droit de rêve

Rédigé par Xavier Daffe le 07-11-2018

Dans ce contexte, nous avons ressenti le besoin de rêver, de substituer le droit de rêve au droit de grève...

Un «Spécial Sportives» à l’heure où le prix des carburants n’a jamais été aussi artificiellement élevé? Où l’on ne parle plus que de CO2, d’émissions, de bannissement des centres urbains? Quand l’automobile est plus que jamais vilipendée, décriée, voire haïe pour des raisons qui dépassent parfois l’entendement? Sait-on que, malgré sa zone basses émissions, Anvers est l’une des villes les plus polluées d’Europe? A cause de l’auto – pourtant bannie – ou de l’activité portuaire et du trafic poids lourds qui en découle? On entend peu de monde s’exprimer sur ce sujet. Une auto vue comme un ennemi alors même que les solutions de mobilité alternative peinent à se mettre en place: faut-il rappeler le fiasco du TGV belge et low-cost Fyra? Celui des nouveaux bus hybrides liégeois cloués au dépôt pour une défaillance technique? De la SNCB qui interdit aux navetteurs de monter dans le train avec leur vélo? Des grèves à répétition dans cette même SNCB et ces TEC parfois pour de simples motifs «de solidarité» avec un secteur qui n’a rien à voir avec eux? Faut-il encore évoquer ce RER auquel plus personne ne semble croire? Bref, tant que l’offre de mobilité alternative ne sera pas un tant soit peu crédible, clouer au pilori le secteur auto et le bombarder de mesures vexatoires, de taxes sans cesse plus élevées revient à prendre l’automobiliste en otage. Or, bel exercice de schizophrénie, dans le même temps, on voit les mêmes responsables politiques poser dans cette nouvelle voiturette électrique que le Chinois Thunder Power devrait assembler à Gosselies sur le site ex-Caterpillar. Une nouvelle marque qui n’a jamais sorti de chaîne une seule voiture et qui exige un dépôt de 50 millions dans un paradis fiscal pour garantir son investissement. Quel message fait-on passer auprès du contribuable? L’attitude à adopter vis à vis des paradis fiscaux est-elle à géométrie variable? Mais au moins, les politiques wallons se sont-ils battus pour le site. La suite, on verra… Bref, dans ce contexte, nous avons ressenti le besoin de rêver, de substituer le droit de rêve au droit de grève. Et de renouer avec ce qu’on aurait presque tendance à oublier: la passion. Cette passion, elle peut prendre la forme des sportives essayées dans ce numéro. Mais elle peut aussi prendre celle d’un pari sur l’avenir. Si Elon Musk n’a pas encore réussi à imposer sa Tesla Model 3, présentée comme la première 100% électrique abordable, sur le marché européen, il vient de se faire doubler par Hyundai, qui lance son Kona EV affichant une autonomie dépassant les 400 km réels pour un prix de départ de 35.000 à 40.000 €. Et si Tesla était en train de se faire piquer au freinage dans la course à la voiture électrique?

Rédacteur en Chef Le Moniteur Automobile

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