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Edito / La loi de l’évolution

Rédigé par Xavier Daffe le 13-04-2016

Les marques y voient un formidable terrain d’expérimentations qui leur serviront bien un jour…

Si deux des disciplines phares du sport automobile mondial – la F1 et le WEC  (le championnat du monde d’endurance) – sont passées aux moteurs hybrides depuis un bon moment alors qu’il n’en est pas encore question pour le rallye, une discipline toute récente semble attirer de nombreux constructeurs: la Formula e. Cette nouvelle formule, dans laquelle notre compatriote Jérôme d’Ambrosio vient de remporter son deuxième succès, met aux prises des monoplaces mues uniquement par des moteurs électriques. Sans faire de bruit, et pour cause, cette formule présente l’avantage de servir de terrain d’exploration technologique et d’innovation pour un type de motorisation appelé à se répandre dans un avenir proche. A ce stade, les technologies utilisées, les contraintes d’autonomie, de coûts d’utilisation, d’implantation mécanique, de rendement, de performances… ne sont pas directement transposables aux voitures de série, nous sommes d’accord. Il n’empêche: partant du principe que «qui peut le plus peut le moins», les marques y voient un formidable terrain d’expérimentations qui leur serviront bien un jour. C’est pourquoi nous y consacrons un minidossier, à quelques jours du «ePrix» de Paris. Car la Formula e présente aussi l’avantage de voir ses courses se dérouler au cœur même des villes et non pas sur des circuits parfois fades, souvent éloignés de tout. Si le public ne vient pas (ne vient plus) à la course, eh bien, que la course aille à lui… C’est ce que les promoteurs ont compris. Reste le problème du bruit, ou plutôt de son absence, alors qu’une sonorité rageuse, un feulement aigu, un borborygme grave font, pour beaucoup de passionnés, partie intégrante du show. Comment leur donner tort quand on a connu la stridence d’un V10 Ferrari, d’un V12 BMW ou Matra, le pilonnement d’un V8 Corvette, le déchirement métallique d’un flat-six Porsche…? C’est vrai. Et pourtant, le son étouffé de leurs «power units» hybrides n’empêche pas (plus) les F1 actuelles de nous (re)faire frémir depuis le début de cette saison, qui a vu deux premiers grand prix passionnants. Il y avait longtemps. Tout comme il y avait longtemps qu’un Belge ne nous avait plus fait autant vibrer au volant d’une F1; ce week-end des 2 et 3 avril, Stoffel Vandoorne a marqué les esprits en battant en qualif’ son (pourtant) champion du monde de coéquipier, en entrant dans les points dès son premier grand prix et en prouvant, par quelques dépassements d’anthologie, qu’il était de la graine des grands. Oui, même électrique, même hybride, le sport automobile peut encore enthousiasmer. Suffit de s’adapter…

Rédacteur en Chef Le Moniteur Automobile

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