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Edito / C’est parti!

Rédigé par Xavier Daffe le 11-09-2019

Si le poids est l’ennemi de la consommation, un aérodynamisme déficient en est un bien plus grand encore.

Il y a un peu plus de 10 ans, Tesla avait vu juste en commercialisant sa première voiture 100% électrique sur la base d’un petit roadster, bas et effilé. Les Model S et 3 qui ont suivi ont repris ce principe qui veut qu’un moteur électrique est d’autant plus efficace et donc convaincant qu’elle propulse un véhicule très aérodynamique, c’est-à-dire quand la capacité de la batterie et la puissance du ou des moteurs électriques servent à dynamiser la voiture plutôt qu’à pousser du vent comme elles doivent le faire avec un SUV.
Or qu’a-t-on vu arriver dans la foulée chez la concurrence? Des gros et massifs SUV d’abord électrifiés et ensuite 100% électriques. Où, précisément, leur aérodynamisme de buffet normand fait que l’énergie électrique sert à déplacer du vent plutôt qu’à garantir une autonomie décente. Une aberration, car si le poids est l’ennemi de la consommation, un aérodynamisme déficient en est un bien plus grand encore. Et cet adage est encore plus vrai pour les électriques que pour les thermiques.
Or, oui, une voiture électrique peut être sportive, déjà parce que, si les batteries sont bien disposées à plat dans le plancher, le centre de gravité, très bas lui aussi du coup, aide à la vivacité du comportement routier. L’extrême réactivité d’un moteur électrique contribue elle aussi à obtenir une personnalité très dynamique. C’est ce que Porsche semble avoir bien compris avec la Taycan, sa première berline de sport 100% électrique, dont nous dévoilons quelques-uns des secrets dans ce numéro, sachant que nous en prendrons le volant dans un bon mois. Plus qu’un 1000 m départ arrêté effectué en un temps record, Porsche souligne la reproductibilité de cette performance, c’est-à-dire sa faculté à être répétée plusieurs fois sans perte d’efficacité, condition sine qua non selon lui pour que la notion de sportivité puisse être accolée à celle d’électricité.
Dorénavant, l’offensive électrique de l’industrie allemande est lancée: qui pouvant le plus pouvant le moins, cette technologie va maintenant descendre en gamme, comme l’illustre la VW ID.3, présentée actuellement à Francfort. Gageons que le légendaire Ferdinand Piëch, le petit-fils du créateur de Porsche et grand architecte de la construction du groupe Volkswagen, inopinément décédé le 25 août dernier, aurait été fier de cette évolution…

P.S.: Merci à Jacques Marlot, qui se reconnaîtra.

Rédacteur en Chef Le Moniteur Automobile

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