Un nouveau scandale va-t-il prochainement éclabousser les constructeurs automobiles ? Si l’on se réfère aux dernières révélations de l’ONG belge Transport et Environnement, on peut sérieusement le penser. Cette ONG laisse entendre que les capteurs de pression des pneumatiques ne seraient pas tous des plus fiables. Gloups...
Deux types
Concrètement, l’ONG vient de mettre en lumière qu’il existe deux types de capteurs qui sont obligatoires depuis 2014 sur tous les véhicules neufs en Europe. Le premier type - généralement réservé aux véhicules haut de gamme - mesure directement la pression du pneu sur la roue elle-même. Le second se présente sous la forme d’un logiciel qui mesure les paramètres de roulage et non pas la roue elle-même. Et, d’après Transport et Environnement, c’est là que le bât blesse.
Sérieux doute
En effet, d’après l’ONG qui a fait des tests sur une Fiat 500L et sur une Volkswagen Golf, lorsque le système est paramétré pour l’homologation, tout va bien. Mais, une fois soumis à la vente, les paramètres d’alerte sont revus à la baisse pour éviter des déclenchements dus à de fausses appréciations qui sont bien sûr synonymes de fausses alertes. Bref, l’ONG se demande si les capteurs indirects sont équipés d'un logiciel fraudeur au moment de passer les tests officiels et si ce programme est désactivé une fois le véhicule concerné sur la route. Toujours d’après Transport et Environnement, il est donc grand temps de revoir les mécanismes de contrôle européen. Car, si l’hypothèse se confirme, il y a de fortes chances pour qu’aucun constructeur n’échappe au scandale cette fois-ci. Et, c’est même encore plus vrai lorsque l’on sait que seuls les capteurs directs sont homologues aux États-Unis…
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