Le marché européen devient de plus en plus concurrentiel. Avec, en plus, la pression croissante des constructeurs chinois qui commercialisent des technologies (électriques) modernes à des prix (très) compétitifs. Un climat dans lequel il serait vain pour Ford de faire cavalier seul.
Le choix de Renault n'est donc pas un hasard. En effet, les Français sont déjà passés par ce développement électrique. En entrant dans l'écosystème VE de Renault, avec des plateformes et des lignes de production partagées, Ford saute un certain nombre d'étapes, ce qui lui permet de lancer de nouveaux modèles plus rapidement et à moindre coût.

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Pourtant, nous restons un tantinent dubitatifs. En effet, en même temps qu'il annonçait qu'il développerait et construirait ses propres VE, Ford avait également indiqué qu'il souhaitait mettre davantage l'accent sur son identité américaine. Mais comment faire quand les voitures ont des gènes français ? Par le design, apparemment. Les Français fournissent les bases, mais c'est Ford qui décide de l'aspect des modèles, de leur réglages châssis et de leur positionnement.
Les deux marques étudient également la possibilité de développer conjointement des véhicules utilitaires légers. Ce que Ford fait ou a fait avec VW jusqu'à présent.
Point d'urgence cependant. En effet, les premiers résultats de cette coopération ne sont pas attendus avant 2028.