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Premier essai / Audi SQ7 : High Voltage

Rédigé par Laurent Blairon le

Le moteur Diesel n’a jamais été aussi remis en question? Qu’importe, Audi ose le SQ7, au bloc «mazout» le plus puissant du monde et boosté par un compresseur électrique.

Le concept

5,07 mètres, 2300 kg, 435 ch pour un V8 Diesel et pas loin de 100.000€, en voilà encore un qui va enrager les défenseurs de la mobilité légère et/ou alternative. Mais il faut de tout pour faire un marché automobile et le super-SUV d’Audi ne manquera pas de s’attirer la sympathie des excentriques aisés - qui abhorrent la Tesla S et autres hybrides de luxe - grâce à ses arguments monstrueux: V8 Diesel de 435 ch, 900 Nm de couple. Aucun autre SUV mazout ne peut inquiéter sa fiche technique. Sa technologie non plus, car pour la première fois sur une voiture de série, le SQ7 se dote d’un compresseur électrique alimenté par une seconde batterie de 48V. Cette dernière fournit aussi le courant nécessaire au contrôle actif de roulis (une option). Le SQ7devient donc le modèle amiral de tous les SUV aux anneaux, mais pas le plus puissant de tous les Q7, la génération précédente ayant osé le V12 TDI de 500 ch en son temps. Mais dans la logique du downsizing, le V8T Diesel est plus moderne, évolué et sportif.

  • Diesel d’anthologie
  • Comportement à la hauteur
  • Confort, dispo en 7 places
  • Freinage soumis à rude épreuve
  • Prix exclusif
  • Encombrant

Ce qui change

La base est évidemment connue. Le SQ7 repose sur la plateforme MLB2 (moteur longitudinal), reprend la structure ASF (Audi Space Frame) en composite aluminium/acier et se couvre d’une «peau» tout en aluminium. La fameuse nouvelle batterie 48V trouve place tout à l’arrière, sous le plancher, sans incidence sur la place des occupants, ni même la faculté d’adopter une seconde banquette (7 places). Le volume de coffre perd toutefois quelques dizaines de litres mais reste généreux: 705 (troisième banquette repliée) à 1890 (2e et 3e banquettes repliées) litres. La SQ7 exhibe un look S soulignant sa sportivité, des phares à diodes de série, ainsi que des jantes de 20’’ remplissant au mieux ses passages de roues. Plus trapu (mais pas plus bas qu’un Q7 normal) il donne plus l’impression d’être un très gros break qu’un SUV haut sur patte). Il conserve la transmission aux quatre roues et une boîte tiptronic à huit rapports.

Comment ça roule ?

Imaginez le défi des contraintes: 2,3 t et 435 ch à faire passer dare-dare en virages. Heureusement sa suspension à 5 bras par roue, son amortissement pneumatique d’origine (avec modes de réactivité typés «S») sont, en plus, aidés par une bonne empreinte (285-45-20 de série) et, dans notre cas, par le package Driving Dynamics incluant le différentiel Sport, les quatre roues directrices et le contrôle électromécanique de roulis actif. Avec la barre placée si haut, on se surprend à enchaîner les lacets des cols alsaciens avec, sinon de la grâce, une réelle efficacité. Les roues arrière directrices et le différentiel Sport poussent littéralement la voiture vers l’intérieur des virages, et l’on ne craint jamais de ré-accélérer tôt pour en sortir comme un boulet de canon. La direction à assistance électromécanique se fond dans ce tableau très convaincant et lorsque le sous virage intervient, on évolue déjà à une allure qui laisse pantois. Car à force de stopper ce gargantua du bitume, les freins allongent tôt ou tard allonger les distances. Pour un tel engin, on ne peut donc qu’attendre les freins carbone-céramique, promis pour bientôt.

Budget/équipement

On peut commander son SQ7 dès la fin de ce mois de mai en échange d’un tarif de base d’environ 91.000€, auxquels s’ajoute une fiscalité (wallonne surtout) assommante. A ce prix on jouit déjà d’un certain traitement de faveur avec les phares griffes à diode, les jantes de 20’’, la suspension pneumatique, les superbes sièges Sport réglables en cuir/alcantara et le traitement S de la carrosserie. Mais les clients arrondiront souvent la facture finale à 100.000€, après avoir ajouté le pack Driving Dynamics, le Virtual cockpit, une sono «top niveau» Bang&Olufsen et bien d’autres.

Les concurrentes

Le concurrent direct, en prix et cylindrée, est bien sûr le Cayenne V8 Diesel, mais le SQ7 le supplante de pas moins de 50 ch! Même prix, cylindrée et nombre de cylindres pour le Range rover Sport, mais 340 ch «seulement». Chez BMW, le X5 M50d (3 litres – 381 ch) comblera ses 50 ch de moins par une sportivité (peut-être) plus poussée. Le Maserati Levante Diesel, bien moins puissant (3 litres, 275 ch) et cher, n’entre même pas dans la discussion.

Notre verdict

Forcément, le tour de force d’Audi impressionne même l’automobiliste le plus hermétique aux gros SUV. Un diesel au superlatif, une image et des prestations très sportives, un prix de supersportive, le SQ7 fait partie des engins à part peu concerné par les aspects rationnels lors de l’achat d’une automobile.

Fiche technique: Audi SQ7

Moteur: 8 cylindres en V turbos + compresseur, 3956 cm³

Puissance: 435 ch/320 kW de 3750 à 5000 tr/min

Couple: 900 Nm de 1000 à 3250 tr/min

0 à 100 km/h : 4,9 s

Vitesse maxi: 250 km/h

Consommation mixte: 7,2 l/100 km

Rejets de CO2: 190 g/km

Dans cet article : Audi, Audi Q7

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