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Essais blog / Road trip – En Renault Clio E-Tech Hybrid pour aller voir tourner le gros V12 de Brutus

Rédigé par Olivier Duquesne le

Le week-end de la mi-mai, c’est le Brazzeltag à Spire, en Allemagne, où la star de cet événement pour petrolheads s’appelle Brutus. Nous avons décidé d’aller le rencontrer au volant d’une Renault Clio E-Tech Hybrid.

  • Avis Rédaction /20

Brutus, c’est un véhicule expérimental avec un châssis de 1907 sur lequel on a installé un moteur d’avion BMW en 1917. Il dispose ainsi d’un V12 de 47 litres et pète (littéralement) le feu lors du Brazzeltag à Spire (Speyer) en Allemagne. Cet événement hors du commun, que l’on vous relatera dans le numéro 1801 du 14 juin du Moniteur Automobile, est un cousin éloigné du Goodwood Festival of Speed, avec plus de fumée (et de saucisses) et un petit circuit installé pour l’occasion dans l’énorme cour du Technik Museum consacré à tout ce qui a un moteur : voitures, motos, avions, bateaux, hélicoptères, sous-marin, locomotives, navette spatiale... Durant la date de ce show décoiffant en 2023, les 13 et 14 mai, nous avions une Renault Clio E-Tech Hybrid qui nous a permis de parcourir les quelque 450 km pour y arriver. Valises à plat dans le coffre de 254 l, sans d’encombrants câbles, la citadine française au losange de 4,05 m est prête.

Bouchons pour commencer

Avant le trajet vers Speyer (une très jolie ville par ailleurs), la Renault Clio E-Tech « Full Hybrid » a gagné 5 ch avec le facelift. Elle affiche donc 145 ch répartis entre les 91 ch du 4-cylindres 1.6 l essence et les 48 ch de la motorisation électrique. La Française avait déjà sillonné les routes belges pendant 3 jours. Cette traction avait alors une consommation moyenne de 5,0 l sur un parcours mixte (belge). Après plusieurs centaines de kilomètres sur Autobahn, cela montera forcément en rejoignant notre camp de base à 70 km au nord de Speyer. Cette première partie de week-end fut le parcours du combattant avec des bouchons peu après Liège le vendredi à 16h (maudit chantier)… À tel point, que le GPS a fini par nous proposer des routes de campagne pour contourner – apparemment, au vu du nombre de chantiers rencontrés – un tas d’autres soucis de trafic après avoir choisi la route via Verviers, Saint-Vith et Wittlicht (Allemagne).

Fatigué !

Après un tronçon sur la A60 sans limitation de vitesse, nous sommes donc passés, par exemple, devant le Archäologiepark Belginum à Morbach, dans la région du peuple celte belge des Trévires durant l’époque gallo-romaine. Mais ce n’est pas le but de notre voyage cette fois-ci (on garde cette idée au chaud). Une fois sur l’Autobahn A61, le voyage a encore connu l’embûche finale de la sortie fermée. Il était temps que cette route de 6 h 40, dont 6 h de conduite, pour faire 450 km, se termine. Le corps, fatigué, commençait à ne plus trop apprécier le confort des sièges de la Clio. Il leur manque un petit quelque chose pour soulager les corps épuisés. Heureusement, l’amortissement de la Renault est bon. La voiture absorbe bien les irrégularités, à toutes les vitesses. Au niveau de la consommation, la moyenne a déjà grimpé à 5,4 l/100 km.

180 km/h

Après une nuit réparatrice, direction le Brazzeltag en matinée, avec peu de circulation. Les tronçons sans limitation sur l’Autobahn ont permis d’atteindre la vitesse compteur de 185 km/h en mode Sport. En mode MySense, c’est un peu plus lent pour y arriver. En plus, le compteur a tendance à rester à 183 km/h. En réalité, c’est les 180 km/h promis par la marque comme vitesse maximale. Que l’on soit à 130 km/h ou à 160 km/h ou 180 km/h, le maintien de cap est excellent. Le freinage n’a pas marqué de signes de faiblesse non plus. Même si cet exercice de conduite à l’allemande n’est pas forcément taillé pour elle, la Clio E-Tech Hybrid s’en sort bien. Elle a suffisamment de couple et de souffle pour se relancer sur Autobahn. Quand, au détour d’une bretelle de sortie, l’impressionnant Boeing 747 de la Lufthansa posé sur piliers nous annonce que nous sommes arrivés au Technik Museum de Speyer.

Brutus

Malgré son aspect sportif de la série spéciale Engineered de notre exemplaire, la Clio ne ferait pas illusion face aux bolides du passé et les Lamborghini invitées brûlant la gomme sur le parcours du Brazzeltag. Et le V12 BMW de Brutus fait non seulement vibrer les spectateurs, il les chauffe aussi quand il crache des flammes. Chaud devant (et sur les côtés). Pour le retour au bercail local après la première journée, ce sera à un rythme plus modéré d’une limitation à 120 km/h et à cause de la seule averse du week-end. Lorsque la batterie est suffisamment chargée, grâce à la régénération et au freinage, l’ensemble motopropulseur est discret. Quand elle est vide, après un petit à-coup, le 4-cylindres devient métal hurlant, surtout au craquage (légitime) après le panneau blanc barré synonyme de vitesse libre en Allemagne. Sur autoroute, la transmission particulière - boîte à crabots multimodes sans embrayage – légère et compacte a parfois montré ses limites en hésitant par moment. En sortant de l’autoroute pour terminer le trajet par la campagne et de petites villes, la souplesse d’utilisation de la Clio saute aux yeux. C’est même en zone urbaine qu’elle est la plus agréable. Le moteur électrique et l’alternodémarreur apportent de l’élasticité à la relance et l’hybridation est réellement maîtrisée par le constructeur.

Jour 2

Après le deuxième jour du Brazzeltag, le retour se fera par un autre trajet, via le Luxembourg. Cette fois, c’est dimanche. La circulation est vraiment fluide et pas dense du tout. On se lâchera franchement en frôlant avec la vitesse maximale. Si bien qu’en fin de parcours, la moyenne est montée à 5,8 l/100 km. Ce n’est pas sage. Mais comment l’être après ce week-end de gros cubes bruyants et fumants. C’est surtout loin d’être représentatif des capacités de sobriété de la Clio sur nos routes, je l’avoue. Mais la même chose avec une hybride rechargeable aurait sans doute été plus coûteuse encore en carburant. Car la Clio E-Tech Hybrid ne pèse jamais « que » 1318 kg à vide. Ce road trip a montré 2-3 signes de faiblesse de la navigation lorsqu’elle doit se relancer après une pause café. Pour le reste, l’ergonomie et l’agencement des commandes sont efficaces et participent à une conduite sereine. Le grand écran vertical de 9,3 pouces permet d’avoir clairement la navigation, l’infodivertissement et le téléphone sur la même page. Le mode EV est un gadget sans intérêt vu l’autonomie ridicule à cause de la batterie de 1,2 kWh tout juste bonne à filer à l’indienne de son garage ou de son allée. Et puis, il est dommage que le réglage du maintien à distance du régulateur actif ne retienne pas la dernière option retenue. Il fallait à chaque fois appuyer sur le bouton du volant pour le placer à « 2 crocodiles ». Autre grief : le commodo spécifique pour l’infodivertissement a parfois « oublié » de changer de morceau lorsque la roulette était manipulée du bout des doigts.

Verdict

Menée tambour battant sur autoroutes allemandes, notre Renault Clio E-Tech Hybrid a montré des capacités dynamiques insoupçonnables, dans la mesure de ses moyens et 145 ch combinés. C’est surtout la stabilité de la voiture à grande vitesse qui est le plus remarquable. La consommation est évidemment horrible à 170 km/h (plus de 9 l/100 km). Mais, franchement, en étant plus raisonnable à son volant, la Française est capable de rester sous les 5 l/100 km. Son hybridation « autorechargeable » est efficace. Le choix d’une transmission originale plutôt qu’une CVT à la japonaise évite certes l’effet moulin à café en accélération, mais elle n’évite pas quelques (rares) changements de rapports chaotiques créant une sorte d’effet d’aérofrein surprenant. Le moteur est parfois en léger surrégime. Mais rien de bien grave. Enfin, elle offre une belle habitabilité et peut être qualifiée de polyvalente.

Dans cet article : Renault, Renault Clio

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