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Premier essai / Volkswagen T-Roc (2025) – Confirmer le statut

Rédigé par Steven Appelmans le

Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, le T-Roc est la Volkswagen la plus vendue en Europe. La deuxième génération peut-elle prolonger ce statut ? Moniteur Automobile l’a essayé.

Si le T-Roc est si prisé, cela tient à plusieurs facteurs. Son statut de SUV joue évidemment un rôle. Son allure, loin d’être déplaisante, a aussi contribué aux ventes. Tout comme son caractère pratique, son agrément de conduite et son niveau d’équipement intéressant.

Il faut toutefois noter que cette liste de qualités ne recense ni critères financiers ni qualitatifs. Cela s’explique par des tarifs assez élevés et des choix de matériaux pas toujours au niveau (surtout avant le restylage de la première génération). Malgré son succès, il restait donc une marge de progression. Une étape vers davantage de maturité – et un accueil encore plus favorable – que cette seconde génération entend franchir. Jusqu’où y parvient-elle ?

DESIGN

Le nouveau T-Roc gagne 12,2 cm en longueur, 0,9 cm en largeur et 2 cm en hauteur, pour un empattement qui s’allonge encore de 3,9 cm. Des proportions plus imposantes, donc, mais un style toujours très reconnaissable. De la barrette argentée en «hockey stick» le long du toit aux ailes arrière musclées en passant par le toit légèrement fuyant (Volkswagen aimerait parler de «coupé», c’est évidemment excessif), tout rappelle le T-Roc d’origine.

2025 Volkswagen T-Roc

Cela ne signifie pas pour autant que les deux générations se confondent. En réalité, aucune chance de s’y tromper entre les T-Roc. Avec les Tiguan et Tayron, par contre…

Le nouveau T-Roc partage en effet sa signature lumineuse – et donc sa face avant – avec ses grands frères. De sorte que vu de face, il faudra parfois regarder deux fois pour les distinguer. À l’arrière, le risque de confusion est moindre, bien que le T-Roc adopte aussi la bande lumineuse continue (avec ou sans logo éclairé).

À noter également que le SUV gagne en aérodynamisme. Grâce aux volets de pare-chocs, aux ailettes d’arches, aux rétroviseurs d’ID.7 et au becquet, Volkswagen réduit le Cx à 0,29. Soit un grain de 10% prometteur, sachant que la surface frontale est quasi inchangée. Sans constituer un record, Wolfsburg affirme qu’il figure parmi les meilleurs de sa catégorie.

INTÉRIEUR ET COFFRE

Lors de son lancement en 2017, le premier T-Roc n’avait pas tout de suite convaincu. Les plastiques durs très présents à bord avaient été vivement critiqués (nous les premiers). Le restylage de 2021 avait déjà corrigé partiellement le tir, mais la planche de bord n’atteignait toujours pas les standards attendus d’une Volkswagen.

Bonne nouvelle : la deuxième génération décroche cette fois la mention «bien». Le tableau de bord reçoit en effet des matériaux souples de bonne facture et, côté passager, une partie de la planche est même habillée de tissu. Tout n’est pas parfait – on retombe vite sur du plastique dur – mais l’ensemble paraît nettement plus élégant.

2025 Volkswagen T-Roc

L’infodivertissement contribue également à cette impression. L’instrumentation numérique de 10’’ et l’écran central tactile jusqu’à 12,9’’ (10,3 en entrée de gamme) proposent une vraie sobriété moderne. Le T-Roc reprend aussi le système MIB4 de ses grands frères, apprécié pour sa simplicité d’usage, encore améliorée ici. Volkswagen ajoute même un raccourci pour désactiver d’un clic l’alerte de survitesse.

Ne cherchez toutefois pas la perfection car la température se règle toujours via ces curseurs peu pratiques. Volkswagen reconnaît d’ailleurs son erreur et revient progressivement à des commandes physiques. Une transition visible dans le T-Roc via les boutons classiques du volant et la molette centrale.

Cette molette gère soit le volume, soit les modes de conduite, soit les «ambiances». Celles-ci modulent l’éclairage, la musique et le volume pour installer un climat particulier. Étrangement, un autre menu permet ensuite de choisir une «humeur», modifiant alors la couleur d’ambiance sélectionnée précédemment. Une fonction peu utile, heureusement en option.

Passons au pratique. L’empattement allongé profite entièrement aux passagers arrière : la T-Roc passe ainsi d’un espace «correct» à «très généreux». Même constat pour le coffre, qui, avec 475 litres, gagne 30 litres. Banquette rabattue, on atteint 1.350 litres. Les versions Life et Style permettent aussi de coucher entièrement le siège avant droit pour charger des objets longs.

MOTEURS ET PRESTATIONS

Le T-Roc arrive d’abord avec le 1.5 eTSI, un mild-hybrid 48V en 116 ch / 220 Nm ou 150 ch / 250 Nm. Le même 4-cylindres que sur la plupart des Volkswagen récentes, toujours associé à la boîte robotisée (double embrayage) à sept rapports. Les conclusions sont donc connues : le 1.5 eTSI fonctionne très correctement, sans être ni sportif ni champion d’économie. Le 0-100 km/h s’effectue en 10,6 ou 8,9 s, et la conso WLTP prévoit au minimum 5,5 l/100 km.

2025 Volkswagen T-Roc

Le moteur de base suffira à la majorité. Ceux qui voyagent souvent chargés ou tractent auront avantage à opter pour le 150 ch, capable de tracter 1,7 t (contre 1,5 pour le 116 ch). Mais cette clientèle pourrait préférer attendre le 2.0 eTSI 4MOTION, décliné aussi en version R. La puissance passe alors de 204 à 333 ch. Reste à voir si, comme la version normale, le T-Roc R pourra tracter 2 tonnes.

Viendront ensuite les Hybrids, prévues pour 2026, reprenant les 1.5 avec une assistance électrique renforcée, sans recharge possible (hybrides parallèles, pas PHEV). Volkswagen confirme seulement deux puissances : 136 et 170 ch. À suivre.

COMPORTEMENT ET CONFORT

Investir l’argent économisé en renonçant aux jeux de lumière dans les amortisseurs adaptatifs du Dynamic Chassis Control vaut réellement la peine.

Le T-Roc atteint alors un niveau de confort remarquable. Peut-être même le plus abouti de la gamme Volkswagen cette année.

2025 Volkswagen T-Roc

L’équilibre est idéal : suffisamment filtrant pour absorber les irrégularités, mais assez ferme pour éviter les roulis excessifs.

Attention toutefois car comme pour les moteurs, le réglage standard reste largement suffisant. Le T-Roc s’avère agréable en usage courant, mais n’est jamais dynamique. Toute brusquerie se traduit en effet par du sous-virage (bien maîtrisé par les aides). Rien de dramatique : la voiture prévient tôt et clairement, permettant à 99 % des conducteurs de tenir un rythme sûr et fluide.

Qu’en est-il sans le DCC ? Réponse lorsque le T-Roc arrivera sur notre marché. Ce que l’on peut déjà confirmer, c’est que les nouvelles jantes 20’’, associées au DCC, dégradent à peine le confort. Ceux qui sont attentifs au style peuvent donc rester sereins.

PRIX

Voici l’autre point sensible. Avec un tarif d’entrée à 32.985 euros, difficile de qualifier le T-Roc de bon marché.

D’autant que la note grimpera vite par le passage en finition Life, Style ou R-Line, ou par la recours à la liste des options. Si l’on s’emballe, la facture peut doubler.

Point positif : l’équipement de série progresse nettement. La connexion sans fil CarPlay ou Android Auto est désormais incluse, tout comme le régulateur, les capteurs avant/arrière et le démarrage sans clé.

CONCLUSION

Le T-Roc restera populaire après son changement de génération. Volkswagen a conservé ses qualités et corrigé ce qui devait l’être. Le SUV compact devient ainsi un choix familial encore plus solide. Il faudra simplement accepter d’y mettre le prix. Certaines choses paraissent immuables.

Dans cet article : Volkswagen, Volkswagen T-roc

Journaliste AutoGids/AutoWereld

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