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Premier essai / Škoda Karoq 2018 : MonoSUV

Rédigé par David Leclercq le

Le Škoda Karoq n’est pas que la version courte du Kodiaq pas plus que le frère de sang du Volkswagen Tiguan et du Seat Ateca. L’engin entend en effet se démarquer par ses solutions pratiques et notamment par son habitacle décliné sur le ton du monospace.

LE CONCEPT

La mode du SUV n’épargne plus personne. Sans lui, point de croissance, même pour des marques à orientation sportive – Porsche en sait quelque chose. Le phénomène touche donc logiquement Škoda qui, après le grand Kodiaq capable d’emmener jusqu’à 7 personnes, introduit le Karoq, soit le vrai remplaçant du Yeti. En cela, le Karoq a de bonnes chances de s’imposer comme l’une des ventes phare de Škoda dans les prochaines années comme c’est le cas déjà pour l’Ateca qui récolte 20% des suffrages chez Seat.

  • Habitabilité et astuces
  • Confort soigné
  • Présentation, finition, équipements
  • Comportement imprécis
  • Accoudoir central AR = trappe à ski
  • Pas de 4x4 en essence

CE QUI CHANGE

Le Karoq n’est pas élaboré sur la plate-forme MQB « B » comme le Kodiaq, mais sur la MQB « A », soit celle qui sert aussi à la Golf et au... Seat Ateca. À y regarder de plus près, les similarités entre ces deux-là sont d’ailleurs frappantes. Pour peu, les seules modifications semblent concerner les feux avant et arrière. En taille aussi, Karoq et Ateca se ressemble : le Karoq accuse 4,38 m de long, soit 2 cm de plus que le SUV espagnol pour une hauteur inférieure de 1 cm (1,60 m) et une largeur identique (1,41 m). En clair, le Karoq tombe pile dans le segment des SUV compacts où on ne compte plus les protagonistes. Cela dit, il entend malgré tout faire les choses un peu différemment, surtout à l’intérieur où il propose la modularité d’un monospace par le biais d’une banquette très originale et qui n’est pas sans rappeler celle de feu le Roomster ou celle du Yeti. En effet, celle-ci est divisée en 3 parties (c'est une option dont on ne connaît pas encore le prix) et les deux sièges latéraux sont coulissants sur 15 cm tandis que leur dossier est inclinable (celui du siège du milieu aussi). De ce fait, ils sont, comme dans un monospace, repliables en portefeuille et même extractibles, mais à condition de mettre de la bonne volonté car leur poids se situe autour des 20 kg. Bref, la polyvalence est poussée bien plus loin qu’habituellement dans la catégorie et d’autant plus que le Karoq peut aussi être équipé d’une foule de petites astuces comme les crochets de rangement dans le coffre, les parois « scratch » pour caler les objets ou encore le cache-bagage déroulant directement attaché au hayon afin de ne pas le manipuler tout le temps. Bien vu ! Le coffre offre 521 l, soit 11 l de plus que celui de l’Ateca, et il se distingue par un accès très aisé et des formes régulières. Škoda a encore frappé !

À l’intérieur, tout respire la qualité, y compris la planche de bord qui arbore ici un design spécifique et accueille la dernière évolution de l’interface Škoda Connect qui propose tous les services connectés ainsi qu’une nouvelle application pour Smartphone (Apple et Android) qui permet de préchauffer la voiture à distance ou de la refroidir (uniquement via la ventilation), de la localiser voire de connaître sa position lorsqu’elle est prêtée et si l’utilisateur dépasse les limitations de vitesse (via notifications). On notera aussi de l’instrumentation peut devenir entièrement digitale sur les modèles plus hauts avec une particularité : des menus d’affichages plus simples et épurés que sur les autres modèles du groupe VW. Škoda a même imaginé une fonction semblable au Black Panel de chez Saab en limitant le nombre d’informations pour ne pas détourner l’attention du conducteur.

COMMENT ÇA ROULE ?

On est bien installé aux commandes du Karoq, un modèle qui se signale d’emblée par son confort de marche et son insonorisation. Au rayon des moteurs, il y a le 1.0 TSI de 115 ch et le récent 1.5 TSI (dérivé du 1.4 et à désactivation de cylindres) de 150 ch. En Diesel, l’offre est plus large encore et elle comprend le 1.6 TDI de 110 ch, le 2 litres TDI de 150 ch et le 2.0 TDI de 190 ch. À noter que seuls les 2 litres TDI peuvent être associés à la transmission intégrale assurée par le coupleur Haldex de cinquième génération. La boîte DSG peut en revanche être associé à chaque motorisation. Les rejets de CO2 s’échelonnent de 112 à 134 g/km selon le moteur retenu.

En route, le Karoq séduit donc, mais pas vraiment pour la partie dynamique qui reste un peu limitée en tous cas sur le 2 litres TDI de 140 ch (4x4) passée entre nos mains et privée d’amortissement adaptatif. Trop lâche, l’amortissement peine à freiner les mouvements de caisse tandis que la direction laisse aussi un sentiment d’imprécision autour du point milieu. Contrepartie : le filtrage est de qualité. En cela, le 1.0 TDI de 115 ch nous a nettement plus convaincu. D’abord parce qu’il connaît nettement moins ce genre de comportement, qu’il est donc plus vif et précis, mais aussi parce que son moteur est loin d’être insuffisant. Volontaire, celui-ci se montre souple et même onctueux tandis qu’il ne manque pas d’allonge. Certes, il ne faut pas lui demander de grimper dans les tours car il fait alors du bruit sans rien donner de plus. En revanche, à bas et moyens régimes, il donne le meilleur de lui-même, sans jamais manquer de ressources. Une réussite que l’on préfère au Diesel certes un peu plus performant, mais pas gagnant sur le plan de l’agrément. Les temps changent...

PRIX/ÉQUIPEMENT

Impossible de vous parler de prix ou d’équipements, ceux-ci n’étant pas encore connus. Tout au plus, on connaît le prix d’attaque du Karoq 1.0 TSI 115 : 23.900 €, soit un tarif qui est à mettre en concurrence avec celui de l’Ateca qui, à équipement égale est à 24.990 €. De bonne augure donc... Les véhicules seront en concession au mois de décembre. 

LES CONCURRENTES

La concurrence est évidemment nombreuse à ce niveau de gamme. Il y a le Seat Ateca, mais aussi le VW Tiguan, de même que le Renault Kadjar ou encore le Nissan Qashqai. Bref, il y a l’embarras du choix. Škoda profite juste d’une vague très positive qui porte actuellement la marque, quitte à faire de l’ombre du patron, Volkswagen...

NOTRE VERDICT

Le Karoq arrive sur un marché déjà très encombré. Un fait que Škoda a anticipé. Car ce nouveau modèle tente du coup de se démarquer par un confort soigné et un habitacle bourré de bonnes idées. En cela, il séduira les familles à la recherche d’un SUV pratique et bien conçu et qui n'est pas sans singer les monospaces qui n'ont de toute façon plus la cote. Il suffisait d’y penser...

Dans cet article : Skoda, Skoda Karoq

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