Connectez-vous

Se connecter avec Facebook

ou

Vos identifiants sont incorrects.
Je me connecte Mot de passe oublié ?
Aucun compte Facebook n'est lié au site, veuillez vous inscrire.

Mot de passe oublié ?

×
Réinitialiser mon mot de passe
Nous vous enverrons un email pour la réinitialisation de votre mot de passe.
Aucun compte n'est lié à cet email.

Vous n’avez pas encore de compte ?
INSCRIVEZ-VOUS GRATUITEMENT.

Essais blog / Qu'avons-nous pensé du Toyota bZ4X ?

Rédigé par Kevin Kersemans le

Le lancement de la Toyota bZ4X n'a pas été un franc succès, mais en attendant, la Toyota tout électrique peut poursuivre sa carrière. Qu'est-ce que Kevin Kersemans, rédacteur du Moniteur Automobile a aimé ou pas à propos de ce VE japonais ?

Prix
NC
  • Avis Rédaction /20

Vous n'avez pas à me convaincre des qualités des Toyota hybrides, surtout depuis la dernière génération de la Corolla et de la Yaris. J'étais donc confiant lorsque Toyota et Subaru - une marque à la réputation tout aussi solide - ont annoncé qu'elles allaient construire ensemble un crossover électrique. Mais les périls qui ont accompagné le lancement de la Toyota bZ4X et de la Subaru Solterra m'ont fait hésiter. Il était donc grand temps de passer une semaine à expérimenter moi-même la vie au volant d'une Toyota bZ4X, plus précisément la version AWDi dans le plus haut niveau de finition Premium.

J'ai aimé

Première observation : je trouve que le bZ4X est plus beau en vrai qu'en photo, mais il s'agit bien sûr d'une appréciation personnelle. J'ai également aimé l'habitacle. L'ensemble est moderne, mais sans fioritures inutiles, et l'espace intérieur est impressionnant. Logique aussi, avec un empattement de 2850 mm. On notera l'absence de boîte à gants, qui a toutefois l'avantage de donner au passager avant un espace supplémentaire pour ses jambes. Bien sûr, vous devrez alors stocker les documents de bord ailleurs, mais ce n'est pas un désastre. Le seul inconvénient que je pourrais mentionner est que le volant est plutôt surchargé de boutons.

Cependant, c'est surtout en le conduisant que le bZ4X m'a positivement surpris. Pas tant par sa façon très linéaire d'accélérer, mais surtout par son contact remarquablement doux avec la route. C'est très différent de la suspension comparativement beaucoup plus rigide d'une Volkswagen ID.4, par exemple. Cependant, cela ne signifie en aucun cas que la Toyota est moins maniable ou qu'elle offre moins de plaisir de conduite, bien au contraire. En bref : le compromis confort de conduite-tenue de route est, à mon sens, l'un des plus grands atouts de cette Toyota électrique.

Je n'ai pas aimé

La plupart des défauts que j'ai relevés après ma semaine avec le bZ4X ne sont que des détails. L'absence d'essuie-glace arrière, par exemple, car je dois reconnaître que la lunette arrière ne se salit pas beaucoup en conduisant. Pas insurmontable non plus : le fait que l'écran d'infotainment n'ait pas de véritable écran principal ou que pour le réglage du volume, outre les boutons au volant, il n'y ait que des boutons poussoirs sous l'écran au lieu d'un bouton rotatif (beaucoup plus pratique).

Quant à la disposition des instruments (en hauteur et de loin, un peu comme un affichage tête haute), je ne sais pas encore très bien ce que j'en pense. Après tout, comme dans une Peugeot, le volant cache une partie du tableau de bord tout en bas, même si, là encore, je dois admettre qu'aucune information essentielle ne s'y trouve, donc c'est surtout une question d’habitude.

Cependant, je peux difficilement attribuer son principal bémol au seul bZ4X car il s'agit plutôt d'un problème propre aux véhicules tout électriques en général : la consommation en hiver. Il se trouve que la semaine durant lauqelle j'avais la voiture était justement cette semaine de décembre où les températures flirtaient avec le gel et je le savais. Lorsque je suis allé chercher la voiture chez Toyota, elle avait passé la nuit à l'intérieur, où la température était alors proche de 10 degrés Celsius.

Après avoir mis le contact, l'ordinateur de bord indiquait une autonomie de 380 km avec la batterie complètement chargée (qui a toujours une capacité utile de 71,4 kWh). Après avoir parcouru jusqu'à 1,2 km par une température extérieure proche du point de congélation, elle est tombée à... 276 km ! Ma consommation a donc fluctué autour de 30 kWh/100 km pendant la majeure partie de la semaine, soit beaucoup plus que les 23 kWh/100 km relevés par mon collègue Cédric dans le cadre de son essai détaillé.

Inutile de dire que la voiture a passé pas mal de temps dans les stations de recharge pendant ma semaine d'essai, d'autant plus que l'exemplaire d'essai était encore équipé d'un chargeur intégré monophasé de 7 kW - alors que la bZ4X est équipée de série d'un chargeur triphasé de 11 kW. Mais la consommation élevée à des températures extérieures basses est, comme indiqué, un problème dont souffrent tous les VE et n'est pas un défaut que l'on peut reprocher spécifiquement à la bZ4X ou à Toyota.

Mon dernier reproche concerne le prix. Comme nous l'avons déjà mentionné, le lancement du bZ4X (et de son frère jumeau, le Solterra) ne s'est pas déroulé sans heurts, et il semble que Toyota répercute sur ses clients une partie des pertes qui en ont découlé. Lorsque le VE japonais est arrivé sur le marché au printemps 2022, nous écrivions encore que son prix de départ était inférieur à celui de la Subaru Solterra. C'était logique aussi, puisque la Toyota est proposée dans une version de base à deux roues motrices, tandis que la Subaru, fidèle aux valeurs fondamentales de la marque, n'est disponible qu'avec une transmission intégrale. Mais suite au "second" lancement des deux modèles, la version à deux roues motrices de la Toyota bZ4X coûte soudainement plus cher que la Subaru Solterra à quatre roues motrices - du moins au moment de rédiger cet essai. Voilà qui s'avère difficile à comprendre, quoi qu'il en soit. Ou bien y a-t-il une autre augmentation de prix à venir chez Subaru peut-être… ?

 

Donc

Pas de chance pour la météo hivernale en vigueur tout au long de la semaine où j'ai conduit la bZ4X. Cependant, la consommation élevée qui en résulte est un problème dont souffrent tous les VE pour le moment, il serait donc injuste de juger cette Toyota sur ce point. Parce qu'à part ça, j'ai vraiment aimé la conduire. EN tant que véhicule électrique, la bZ4X - et par extension la Solterra - coche les bonnes cases. Seule cette différence de prix est à prendre en considération. Et si j'aime personnellement le design de l'intérieur et de l'extérieur, je peux imaginer que tout le monde ne sera pas de cet avis. Mais pour ce qui relève des goûts et des couleurs…

Dans cet article : Toyota, Toyota BZ4X

Journaliste AutoGids/AutoWereld

Instagram: @kvnkrsmnsonwheels

NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!

Je m’inscris

Essais

Nos essais

Stocks

Voitures de stocks à la une

Occasions

Voitures d'occasions à la une