- Avis Rédaction 16.35 /20
BYD ne débarque pas en catastrophe dans le segment des hybrides rechargeables puisque sa technologie DM-i, telle qu’on la connaît aujourd’hui (la 3e génération), a été dévoilée en 2020. En plus de la famille DM-i (pour intelligence et sobriété), BYD développe une branche DM-p, avec le «p» de performances. Mais ça, c’est pour plus tard… Pour la Seal 6, BYD part d’un nouveau 4-cylindres 1.5 atmosphérique développant 98 ch. Un moteur de la génération Xiaoyun, spécialement conçu pour un groupe motopropulseur hybride. Historiquement, les premières BYD utilisaient des moteurs Mitsubishi fabriqués en Chine et devenus rudimentaires. Mais le constructeur développe désormais ses propres moteurs… en perfectionnant les plans d’origine Mitsubishi.
On le sait moins, la Chine est aussi concernée par des objectifs climatiques et ce bloc moderne s’inscrit dans cette tendance. Concrètement, le moteur Xiaoyun se distingue par plusieurs technologies: cycle Atkinson, rapport de compression de 15,5, système EGR, réduction intensive des pertes par friction et un circuit de refroidissement différencié inédit. Ces avancées contribuent à la réduction des émissions de CO₂ et à une meilleure fiabilité. Cette évolution présente un rendement thermique excellent (43 %), parmi les meilleurs au monde.
Le 4-cylindres est accolé à deux moteurs électriques — un générateur et un moteur de traction — délivrant jusqu’à 197 ch.
La puissance combinée atteint 184 ch sur les versions Boost d’entrée de gamme et 212 ch sur notre version Comfort. Leur alimentation est assurée par une batterie lithium-ion de 10 kWh sur la version Boost et de 19 kWh (bruts) sur la Comfort.
Une fine dalle de type Blade, un principe reconnu pour sa compacité, sa solidité, sa densité énergétique élevée et sa longévité.
Enfin, pour la transmission, BYD n’utilise pas de boîte automatique classique, mais s’inspire des boîtes à rapport unique des modèles électriques, en y ajoutant une entrée supplémentaire pour le 1.5 litre au travers d’un petit embrayage qui le couple ou non selon les besoins. Celui-ci peut donc animer les roues seul, mais son rôle premier reste la production d’électricité. Dans les faits, le système DM-i de BYD fonctionne tantôt en mode série (le moteur thermique recharge la batterie, idéal pour la ville), tantôt en mode parallèle (pour les besoins de puissance).
L’utilisateur peut aussi donner des instructions au système, par exemple conserver 50% de la capacité de la batterie, quel que soit le mode de conduite. Usine à gaz? Pas vraiment: c’est simple, peu coûteux et BYD maîtrise parfaitement son sujet. Preuve en sont les garanties (lire chapitre Finances).
La Seal 6 DM-i possède deux trappes: à gauche, celle du carburant (réservoir de 65 l), et à droite, la double prise de recharge: un connecteur Type 2 AC 6,6 kW et un connecteur CCS DC de seulement 26 kW. Cela peut sembler modeste, mais les besoins le sont aussi: le constructeur annonce 2h40 pour une recharge de 15 à 100% en AC, et 23 minutes pour passer de 30 à 80% en DC.
Toujours à propos de la batterie, elle prend en charge la technologie Vehicle-to-Load, permettant d’alimenter de petits appareils électroménagers.
La technologie DM-i et l’architecture du break (assez basse) limitent la capacité de remorquage à 750 kg — ce qui reste suffisant pour la majorité des clients. Concernant les aides à la conduite, BYD offre la panoplie complète (niveau 2) dès l’entrée de gamme: régulateur adaptatif intelligent, contrôle intelligent de la vitesse, aide au maintien de voie, alerte de trafic transversal arrière et contrôle de stabilité pour la remorque éventuelle.
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Version testée
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byd Seal 6 DM-i Touring PHEV Comfort Touring
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Catégories
- Breaks
Carburant
- HYBGP
CO2
38 à 38gr WLTP
Puissance
212 CVDimension
4840 m
Volume Coffre
500 à 1535 L
Dans cet article : BYD, BYD Seal 6