- Avis Rédaction 16.35 /20
À la lecture des dernières statistiques d’immatriculations belges, de janvier à octobre 2025, la progression la plus notable du top 25 revenait à… BYD. Plus 71%, portant à plus de 3.500 unités ses ventes fin octobre et la plaçant à la 22e position du classement général, loin devant certains vétérans comme Mazda, Jeep, Honda ou encore Alfa Romeo. Le constructeur chinois pourrait entrer dans le top 20 en fin d’année, en dépassant Suzuki et Land Rover. En octobre 2023, BYD n’était encore que 36e avec 463 unités. Et en 2026, la récente Seal 6 DM-i, essayée ici en version Touring, soutiendra cette progression. D’autant que, si les avantages fiscaux accordés aux hybrides rechargeables avaient fondu comme neige au soleil ces derniers temps, le gouvernement Arizona projette de rétablir, dès le 1er janvier 2026, la déductibilité fiscale à 100 ou 75% (en fonction du CO₂) — certes limitée aux indépendants — ce qui ne manquera pas de motiver les opportunistes (au sens noble).
Ce break traditionnel et sobre devrait également séduire davantage de particuliers. Et ce ne sera pas tout, car après le SUV Seal U et notre Seal 6, la technologie «super-hybride» de BYD concernera d’autres modèles, dont le crossover compact Atto 2 (à l’essai dans le prochain numéro). BYD n’est plus une marque en phase d’installation: elle a déjà passé la seconde et se hâte maintenant de gravir les échelons du marché belge. Car il s’agit désormais de répondre à une demande qui ne se contente plus de se renseigner.
LE CONCEPT
La BYD Seal 6 DM-i, c’est une double offre: berline et break. Leurs dimensions sont identiques, à savoir 4,84 m de long, 1,88 m de large et 1,51 m de haut, soit entre une Skoda Octavia Break et une Volkswagen Passat Variant — un positionnement on ne peut plus stratégique.
Côté look, pas de prise de risques car le break reprend le style maison, très proche de la Seal 100% électrique. L’allure est assez passe-partout, mais une certaine élégance s’en dégage, grâce à l’équilibre des lignes et aux signatures visuelles à LED (le bandeau arrière et les «fonds de phares» en pointillé, très chics). Fini le temps des chromes à la chinoise, et c’est tant mieux. L’intérêt principal se cache sous le capot, avec une motorisation hybride rechargeable d’un genre particulier, proche, en esprit, de la technologie i-MMD de Honda.
Ultrasobre, promise très fiable et accessible, cette version Touring DM-i vise à remplacer les breaks traditionnels Diesel, autrefois si populaires en Europe.
Par ailleurs, les arguments commerciaux de la marque n’ont pas changé: une offre condensée mais sensée, des prestations de qualité et un équipement de série généreux.
- Break doux et agréable à l’usage
- Sobriété et autonomie
- Programme de garanties rassurant
- Insonorisation sur autoroute (> 130 km/h)
- Personnalisation et options très limitées
- Charge utile, pour un break
Dans cet article : BYD, BYD Seal 6