Essai détaillé / BMW M5 : drifteur en 4x4 ou 4x2
La M5 de 6e génération passera à la postérité pour avoir été la première à se ranger derrière la solution de ses rivales directes: les 4 roues motrices. Mais la sportive la plus huppée de BMW ne renonce pas comme ça à 32 ans de culte exclusif de la propulsion!
- Avis Rédaction 15.68 /20
Les concurrentes proches de la M5 lui dictaient depuis longtemps de passer à la transmission intégrale. L’Audi RS6 ne prône-t-elle pas le système quattro depuis ses débuts? Avec l’adoption de la double suralimentation en 2013, la Mercedes-AMG E 63 n’existe plus qu’en 4Matic sans plus laisser le choix. Le dilemme n’a donc plus rien de philosophique! Ces constructeurs n’en sont plus à défendre un parti pris borné de principe! Le bon sens commande de faire en sorte que ses berlines surpuissantes restent sortables durant les hivers incertains de l’hémisphère Nord où, quoi qu’on en dise, se concentre l’essentiel de la clientèle ciblée. Même montée en pneus hiver (voire légèrement cloutés), une M5 propulsion ne va pas très loin sur de la neige tassée.
- 2 sportives en 1: intégrale et propulsion!
- Qualité de la sélection automatique et manuelle
- Direction toujours parfaitement paramétrée
- Suspension toujours ferme mais confortable
- Freins en carbone-céramique ultraperformants
- Poids élevé, même s'il ne se ressent pas trop
- Sons du V8 un peu artificiels, «fabriqués»
- Commande vocale vite perturbée par bruits de fond
- Stick-sélecteur de boîte automatique inerte
- Quelques mesquineries d'équipement
Dans cet article : BMW, BMW Série 5
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