C’est une évidence, Renault ne s’est pas lancé sur la voie de l’électrification juste pour se donner bonne conscience et la petite Zoé – lancée il y a pile 10 ans – n’était qu’un préambule. La preuve aujourd’hui avec l’arrivée de la Mégane E-Tech au cœur de la gamme, un modèle stratégique et central qui a pour mission de séduire les foules et de convertir un public le plus large possible à sa cause électrique. Petite précision: la Mégane E-Tech ne remplace pas la Mégane «classique» à moteur hybride ou à carburant fossile… Du moins pas immédiatement. Car si celle-ci reste encore disponible à la vente – pour une période indéterminée selon Renault –, on sait déjà qu’elle ne sera plus développée. Par ailleurs, tous les modèles communément associés (comme le Scenic par exemple) suivront eux-aussi la voie de l’E-Tech. Une stratégie nettement plus agressive que celle de Volkswagen donc, qui jongle entre ses produits avec un peu plus de précaution. Le rapport entre la Golf et l’ID.3 est ainsi moins évident – ne serait-ce que parce que l’une et l’autre ne portent pas le même nom – tandis que rien n’indique pour l’heure la mise à la retraite de la moyenne iconique bien connue du public depuis près de 50 ans. Même si l’on se doute bien que cela finira aussi par arriver. Chez Volkswagen comme chez Renault, on n’a de toute manière pas fait les choses à moitié. Tant la Mégane E-Tech que l’ID.3 sont ainsi développées sur des plateformes techniques spécifiques, exclusivement dédiées à la propulsion électrique.
Dans cet article : Renault, Renault Megane e-tech , Volkswagen, Volkswagen Id.3
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