L’iX et l’Ioniq 9 incarnent, pour BMW comme pour Hyundai, de véritables porte-étendards, une image à prendre presque au pied de la lettre dans le cas du coréen, dont la poupe adopte un design «boat tail». Ce prolongement arrière favorise avant tout l’aérodynamique: avec un Cx de 0,26, la Hyundai fend remarquablement bien l’air pour un SUV de ce gabarit, d’une telle surface frontale. Car si la BMW iX affiche déjà 4,97 m de long, l’Ioniq 9 va plus loin encore avec ses 5,06 m. L’allusion nautique n’est donc pas fortuite. En ce qui concerne le style, les deux marques ont chacune leur vision. Nous avons toutefois constaté que l’iX suscitait un peu plus de réactions mitigées que la Hyundai, preuve que son récent restylage n’a pas fondamentalement changé la perception du public. Sur le plan du prestige, en revanche, les débats cessent: le confort et la commodité des deux SUV se hissent à un niveau où seul le luxe semble pouvoir les départager. Deux «grands» dans tous les sens du terme, conçus pour une clientèle exigeante, à la hauteur des sommes qu’ils réclament. Et là, le rationnel ne suffit plus: statut et image comptent tout autant. L’Ioniq 9 doit donc prouver qu’elle n’a rien à envier à sa rivale allemande, tant sur le plan technique que symbolique. Et le simple fait qu’on la confronte ici à une BMW atteste à lui seul du nouveau statut du Coréen.
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