Au 1er semestre 2017, la police et les autorités belges ont enregistré 230 tués sur place ou avant l’admission à l’hôpital suite à un accident de la route. C’est 34 victimes de moins que durant la même période en 2016, soit une baisse de 13 %. En parallèle, le nombre de blessés est également en baisse (-4,1 %) ainsi que le nombre d’accidents (-2,9 %). Pour le nombre d’accidents corporels, on est passé de 18.759 à 19.329. En moyenne, il y a plus d’une victime par collision puisque le nombre de blessés est de 24.827 (contre 23.806 en 2016).
Bruxelles à la traîne
C’est la Flandre qui obtient les statistiques les plus remarquables avec une diminution de 19,9 % (113 au lieu de 141 tués). En Wallonie, même constat encourageant avec 111 tués au lieu de 119, soit une baisse de 6,7 %. Ces deux régions obtiennent d’ailleurs un score « historiquement bas » pour reprendre l’expression de Vias (ex-IBSR) qui publie ces chiffres. La Région bruxelloise, par contre, est passé de 4 décès à 6 durant le 1er semestre 2017. Le nombre de blessés a aussi augmenté à Bruxelles (+1,4 %) alors que le nombre d’accidents corporels a légèrement baissé (-0,8 %). Il faut noter que deux provinces se distinguent par une hausse du nombre de tués sur place : le Hainaut en Wallonie (+6) et Anvers en Flandre (+5).
Par catégories
Le bilan est moins optimiste pour certaines catégories d’usagers. Ainsi, les poids lourds (+3,7%), les cyclistes (+5,6%) et surtout les motards (+8,6%) ont davantage été impliqués dans des accidents. À Bruxelles, en particulier, le nombre d’accidents impliquant des cyclistes est en forte hausse : +24,5%. Il faut noter toutefois qu’au niveau national, on note une baisse du côté des cyclomotoristes (-14,3 %). Par ailleurs, il y a de moins en moins de jeunes conducteurs (18-24 ans) impliqués dans des accidents mortels avec une baisse de 11,1%. Enfin, le nombre d’accidents diminue les nuits de week-end, mais augmente en semaine.
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