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Salon Auto Tokyo / Tokyo Motor Show 2019 - sans œillères

Rédigé par Tony Verhelle le 23-10-2019

Le Salon de l’automobile de Tokyo, le rendez-vous japonais qui a lieu tous les deux ans, est également aux prises avec des difficultés de transition.

Le salon a ouvert sous la devise « Open Future », une maxime presque naïve utilisée pour regarder vers l’avenir ce que le monde automobile nous réserve. Comme on pouvait s’y attendre, le centre de gravité du salon est passé de la voiture à la mobilité en général. La capitale japonaise se prépare depuis un certain temps déjà pour les Jeux Olympiques de l’an prochain. L’une des conséquences de cette situation était également visible au Salon de l’automobile de Tokyo 2019 : une partie des halls du site habituel était déjà occupée par ces préparatifs, de sorte que le salon s’est déroulé à deux endroits différents, ce qui a entraîné un grand nombre de files d’attente et de recherches pour trouver la presse (étrangère) présente. Très japonais.

Mirai chez JAMA

Toyota, l’un des principaux sponsors de cet événement sportif majeur, a non seulement mis l’accent sur les véhicules (propres) qu’il utilisera pour les Jeux, mais il a également pris la décision la plus radicale de tous les exposants : ni Toyota ni Lexus n’avaient de nombreuses voitures sur leur stand. Les deux sont également très éloignés l’un de l’autre, mais tous deux voulaient clairement être des expériences pour les visiteurs, en mettant moins ou pas du tout l’accent sur les modèles dans les concessions aujourd’hui. Bien sûr, ils avaient aussi des concepts-cars qui montrent la voie à suivre, mais Toyota n’a même pas mis sa LQ Concept et sa Mirai à hydrogène de deuxième génération sur son propre stand, mais sur celui de la fédération JAMA des constructeurs automobiles japonais. Ce dernier avait son propre hall, où les véhicules, bateaux et avions les plus fous se côtoyaient avec quelques voitures du futur.

Interprétation originale

D’autres constructeurs ne sont pas allés aussi loin que le numéro un japonais, ils travaillent aussi dur sur ce qu’ils considèrent comme les besoins de mobilité de l’avenir. Bien sûr, il y a de l’attention pour l’électrification, mais cela se fait en partie d’une manière originale. Alors que Toyota est passé à la propulsion électrique pure, l’accent est mis partout sur la technologie de l’hydrogène. Mazda lance également sa première voiture électrique, mais pense à une offre plus polyvalente, dans laquelle un petit moteur Wankelmotor (non, le constructeur d’Hiroshima ne l’a pas oublié) servira à l’avenir d’extension de gamme ou de seconde source d’énergie dans une hybride plug-in ou une hybride pure. Le Wankel pourra également fonctionner au gaz, au LPG, au CNG ou à l’hydrogène. Chez Mitsubishi, leur concept utilise une turbine à gaz qui alimentera les quatre moteurs électriques en électricité en tant que générateur et qui pourra également fonctionner avec différents types de carburant (y compris des carburants synthétiques).

Le futur

Bien sûr, tout le monde s’intéresse au véhicule automoteur du futur (qui ne doit pas toujours être une voiture), mais le vieillissement rapide de la population japonaise inspire aussi beaucoup d’attention pour le transport des personnes moins mobiles ou vraiment handicapées, avec des solutions parfois très inventives. Il est également remarquable que beaucoup de concept-cars ou de nouveaux modèles que nous avons vus dans cette nouvelle génération japonaise, ont l’air beaucoup attractifs qu’avant. Dans le passé, on pouvait dire sans hésitation que c’était presque uniquement la petite Mazda qui pouvait faire battre le cœur de nombreux Européens. Aujourd’hui il y avait une ou plusieurs belles voitures qui brillaient sur chaque stand japonais.

Moins international

Enfin et surtout, il y a la conclusion que le Salon de l’auto de Tokyo est devenu très japonais et beaucoup moins international. Nous avons compté 4 marques étrangères : Mercedes avait un stand assez grand et Renault (avec Alpine) ne pouvait pas abandonner ses partenaires de l’Alliance. Mais aucun groupe VW, BMW ou Coréen, encore moins Chinois, n’était le quatrième étranger.... Alpina, qui dans le pays du Soleil Levant a une clientèle assez importante et très fidèle, a montré deux premières mondiales.

Made in Japan

Un salon presque exclusivement japonais, dans lequel émerge aussi le caractère quelque peu schizophrène de ces insulaires : les sujets techniques les plus sérieux se mêlent invariablement à un émerveillement presque enfantin, parfois romantique, sur le phénomène de la voiture et tout ce qui l’entoure. Les Japonais voient clairement la mobilité de l’avenir avec un mélange d’anxiété, beaucoup de sérieux, mais aussi une grande part d’espoir inébranlable et de confiance en leurs propres capacités. Peut-être devrions-nous les prendre comme exemple ?

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