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Rétro / Réglementation des oldtimers : l’union fait la force

Rédigé par Olivier Duquesne le 09-03-2020

La BFOV/FBVA et Traxio unissent leurs forces pour convaincre le monde politique à une meilleure harmonisation fiscale et des règles de contrôle technique et dans les LEZ pour les oldtimers.

La situation des propriétaires belges de véhicules anciens est devenue moins idyllique avec l’organisation des différents niveaux de pouvoir. Les règles sont parfois contradictoires entre chaque région avec des compétences qui se confrontent parfois à celles du Fédéral. Cela se complique encore en matière de zones à basse émission où les communes doivent respecter des ordonnances ou décrets régionaux tout en ayant parfois une certaine autonomie en la matière. Et dans le secteur automobile, les centres de contrôle technique font face à des règles différentes… Bref, c’est l’imbroglio total.

Collaboration FBVA et Traxio

La fédération belge des véhicules anciens, bilingue, la BFOV/FBVA et la fédération nationale du secteur automobile (garages, concessions, etc.) Traxio ont décidé de travailler de concert pour tenter de convaincre le monde politique à plus de logique et de simplification dans toutes ces règles. La FBVA regroupe 76.000 membres dans 5000 clubs d’amateurs d’oldtimers alors que Traxio est le porte-voix de 9857 entreprises dans la vente et la réparation de véhicules neufs et d’occasion. Elles vont unir leurs forces, en respectant leurs spécificités, pour que « la société et le monde politique aient une autre perception des véhicules historiques ».

Plusieurs chantiers

Les deux fédérations insistent sur le rôle de soupape morale et de réel loisir qu’est la possession d’une voiture ancienne. Son propriétaire y fait souvent de nombreux investissements eu égard au faible kilométrage parcouru (1483 km/an). Les différentes dépenses du marché des véhicules anciens, et l’usage qui en est fait représentent un budget annuel de 300 millions d’euros à l’échelle nationale. De plus, il apparaît que 2 % seulement des utilisateurs conduisent leur ancêtre quasi quotidiennement, à la limite de la législation. Les autres sont donc vraiment des usagers occasionnels pour le loisir et les sorties en club. Leur impact environnemental est donc relativement faible.

LEZ

Les deux fédérations ne comprennent guère les interdictions parfois imposées dans les LEZ. Il y a aussi une disparité des règles. À Bruxelles, une ancêtre avec une plaque O peut entrer dans la zone dès son 30e anniversaire. À Anvers et Gand, elle doit attendre d’avoir 40 ans et ne pourra le faire que moyennant une taxe d’accès. En Wallonie, dès 2023, l’exemption sera accordée aux oldtimers de 40 ans et plus sur tout le territoire de la Région, à la condition de ne pas y parcourir plus de 3000 km/an. Il faudrait évidemment plus d’harmonisation, d’autant que l’Union européenne fixe plutôt la limite d’âge à 30 ans.

Immatriculation

S’il est possible d’obtenir une plaque d’ancêtre O à partir de 25 ans après la 1re immatriculation, certaines régions ont décidé de n’accorder des facilités en matière de contrôle technique qu’aux véhicules de 30 ans ou plus. Avec des règles différentes. En Wallonie, les ancêtres avec un caractère « historique » ont droit à une dispense qui devient automatique dès la 50e année. Ce qui n’est pas le cas à Bruxelles et en Flandre où un ancêtre de plus de 50 ans doit passer un contrôle régulier tous les 5 ans. Or, le certificat de contrôle technique est valable dans tout le pays.

Marché régional

Un Flamand ou un Bruxellois peut donc, en théorie, profiter de la dispense wallonne. Mais il risque bien de recevoir une invitation à faire contrôler son véhicule au terme des 5 ans, malgré la dispense wallonne. En cas de contrôler routier, cela pourrait donner lieu à des quiproquos avec la police locale se fixant sur la réglementation propre à son territoire. La FBVA et Traxio ont déjà tiré la sonnette d’alarme à ce propos. Les cabinets régionaux et fédéraux se rejettent le dossier sans apporter de réponse. Cela pourrait donc se terminer au Conseil d’État…

Besoin de reconnaissance

Cette union démontre un besoin de reconnaissance et la nécessité d’être porte-parole de toute une économie. Les enjeux environnementaux poussent les autorités à prendre des « mesures ». Mais elles semblent parfois prises en dépit de la réalité du terrain, à voir les réactions de Traxio et de la FBVA. Ce manque d’harmonisation pèse aussi pour l’automobiliste lambda avec une voiture récente. Lequel peut être parfois désarmé face aux réglementations différentes en Belgique et dans les pays voisins…

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