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Rétro / Automobile italienne : 25 incontournables depuis 1946

Rédigé par Olivier Duquesne le 03-06-2021

Cette semaine a été marquée par la fête nationale italienne (2 juin) et par la commémoration des 75 ans d’immigration italienne en Belgique. L’occasion de pointer 25 modèles italiens emblématiques.

Il a fallu faire des choix, avec des absentes de marque, mais voici une liste de 25 modèles italiens emblématiques du monde automobile depuis 1946, date du début de l’immigration italienne en Belgique.

Les voitures à découvrir ci-dessous :

Fiat Topolino C (1949)

La « Topolino », est la première Fiat 500, lancée en 1936. Elle fut qualifiée de « plus petite voiture du monde ». En 1948, une évolution « B » lui offre 3 ch supplémentaires pour atteindre 16 ch. Mais le grand succès de la série, ce fut la Topolino C lancée en 1949, avec le 4-cylindres de 567 cm³ et 16 ch de la B. Aussi appelée « 500 C », elle présentait une carrosserie plus moderne et sans roue de secours sur la malle arrière. Cette Topolino C fut (déjà) le 100e modèle du constructeur Fiat, fondé en 1899 ! Simca fabriquera aussi des Topolino en France, sous licence, pour les transformer en Simca 5 et 6.

Fiat Topolino C

Lancia Aurelia (1950)

L’Aurelia est mythique grâce à son V6 à 60 degrés de 1755 cm³ et 56 ch. Une première comme architecture dans une voiture de série. Cette Lancia, disponible en berline comme en coupé et en cabriolet, a vraiment marqué l’histoire de l’automobile. Toujours luxueuse et confortable. Elle a également laissé son empreinte en compétition en signant les premiers succès sportifs internationaux de Lancia.

Lancia Aurelia B10

Fiat Nuova 500 (1957)

« LA » Fiat emblématique. La première version est propulsée par un moteur bicylindre vertical de 479 cm³ installé à l’arrière. Il est refroidi par air (parfois avec le couvercle ouvert pour l’aider). Il délivre 13 ch et permet de rouler à maximum 85 km/h. Il passera vite à 15 ch. En 1959, elle reçoit une version avec toit ouvrant en toile. Le moteur passe à 16,5 ch. Mais il reste sobre dans une voiture bon marché. Il y a eu d’autres déclinaisons de cette « Nuova 500 » dont la Sport avec toit en tôle, le mini break Giardiniera ou encore le roadster biplace 500 Gamine imaginé par le carrossier Vignale, avec un 0,5 l de 18 ch.

Fiat 500

Alfa Romeo Giulia (1962)

Cette berline sportive ne plaisantait pas à l’époque. La première version disponible fut la Turismo Internazionale TI dotée d’un 1.57 l de 92 ch, associé à une boîte à 5 rapports avec levier au volant. De quoi fendre l’air. Encore plus avec la TI Super de 112 ch à la carrosserie allégée. Cette variante disposait de deux carburateurs double corps Weber de 45 mm, d’un levier de vitesse au plancher, de quatre freins à disques et de jantes en alliage Campagnolo. Mais surtout, elle arborait des trèfles « quadrifogli » (voir photo d’ouverture). L’insigne sportif légendaire d’Alfa Romeo depuis la RL-TF victorieuse de la Targa Florio de 1923.

Alfa Romeo Giulia

Ferrari 250 GTO (1962)

La Ferrari 250 GTO. C’est une fable ! C’est une légende ! C’est un mythe ! Que dis-je, c’est un mythe ? C’est une divinité ! Cette rareté au palmarès exemplaire a pourtant connu des déboires lors de son développement prometteur, mais difficile avec un accident du pilote belge Willy Mairesse. Une fois le châssis (soudé à la main) au point, plus rien ne semblait pouvoir barrer la route à ce bolide magnifique propulsé par un V12 2.9 l de 300 ch capable de l’emmener à 283 km/h avec pour seule aide à la conduite le talent de son pilote.

Ferrari 250 GTO

Fiat 124 (1966)

Au cinéma, la Fiat 124 était souvent utilisée pour illustrer les voitures de police du bloc de l’Est. Logique, puisque la 124 a servi de modèle à la berline Lada. Fiat avait signé un accord avec l’URSS pour construire des déclinaisons sous licence : la fameuse Jigouli, à savoir la 2101 qui sera déclinée à l’envi avec son profil tricorps. Mais la 124, voiture de l’année 1967, ne se résume pas à son cousinage avec Lada. Il y a eu des déclinaisons sportives, comme la 124 Abarth Rallye qui a fait des malheurs en compétition. Sans oublier l’intemporel roadster cabriolet 124 Sport Spider construit sur le châssis raccourci de la berline.

Fiat 124

Alfa Romeo Spider Duetto (1966)

La Dolce Vita prend tout son sens à bord de l’Alfa Romeo Spider Duetto. Cette bellissima, dans une période foisonnante pour l’industrie automobile italienne, n’a pas pris une ride. La Milanaise est l’œuvre de Pininfarina. Un coup de crayon admirable avec cet arrière en os de seiche qui sera mis en avant dans le film « Le Lauréat » (The Graduate) avec Anne Bancroft et Dustin Hoffman. Avant de conquérir le Tout-Hollywood, à commencer par Steve McQueen. L’arrière-train « osso di seppia » sera ensuite abandonné, sans pour autant détériorer l’image de ce roadster. Qui dû renoncer à son patronyme « Duetto » à cause de la marque d’un biscuit au chocolat d’une célèbre famille spécialisée en pâte à tartiner et pralines de soirées d’ambassadeur.

Alfa Romeo Spider Duetto

Lamborghini Miura (1966)

Le chef-d’œuvre de la firme de Sant'Agata Bolognese. Cette sportive au profil racé, dessinée par Marcello Gandini de la maison Bertone et développée par l’ingénieur en chef Gian Paolo Dallara, dispose d’un moteur central arrière en position transversale : un V12 de 350 ch (et jusqu’à 385 ch). Le long capot peut notamment cacher la roue de secours. Cette voiture au centre de gravité bas est tout autant spectaculaire sur la route qu’à l’arrêt. Et plus encore dans le garage quand portes et capots sont ouverts. Une voiture à la fois brutale et sensuelle… comme un taureau ?

Lamborghini Miura

Ferrari 365 GTB/4 « Daytona » (1968)

Est-ce la réponse du berger à la bergère, ou plutôt du cavalier à l’éleveur bovin ? En tout cas, la Ferrari Daytona est frappante. Son vrai nom, c’est « 365 », mais les victoires des Ferrari sur la piste américaine en avaient décidé autrement, sans que la dénomination ne soit officiellement reconnue par le constructeur. Ce nom deviendra vraiment légitime avec la 2e place d’une 365 GTB/4 aux 24 Heures de Daytona… en 1979 alors que la voiture n’est plus produite depuis 1973. La 365 pouvait compter sur un V12 4.4 l de 352 ch.

Ferrari Daytona

Alfa Romeo Montreal (1970)

Marcello Gandini avait du talent. Après la Miura chez Lamborghini, il a offert un autre bijou automobile italien, pour Alfa Romeo cette fois. Le prototype de la Montreal a été dévoilé en 1967 à Montréal (Canada) avant d’attendre 3 ans avant d’être produit. Pourquoi ? Parce que le constructeur  avait finalement choisi de lui greffer un V8 2.6 l de 200 ch à carter à sec et allumage électronique signé Carlo Chiti au lieu d’un 4-cylindres prévu initialement sur ce châssis basé sur celui du coupé Giulia. Ce choix technique donna une répartition des masses AV/AR de 60/40 à la Montreal, car le moteur est positionné à l’avant. Ce qui n’empêche pas la Milanaise, relativement légère, d’être performante tout en étant sous-vireuse et rassurante.

Alfa Romeo Montreal

Autobianchi A112 Abarth (1971)

Autobianchi n’existe plus de nos jours. Elle reste propriété de Fiat qui l’avait initiée en 1955 avec Pirelli et Edoardo Bianchi. En 1969, le petit constructeur imagine une concurrente à la Mini, l’A112. Cette voiture appréciée des conductrices se fera remarquer grâce à Carlo Abarth qui y ajoutera sa dose de venin pour lui offrir 58 ch avec un moteur de 985 cm³ dérivé du 903 cm³ Fiat installé à l’origine. Cette A112 Abarth se distinguera surtout par son style affirmé avec des coloris tape-à-l’œil, dont le bicolore rouge et noir. Sa suspension à 4 roues indépendantes assurait un confort certain.

Autobianchi A112 Abarth

De Tomaso Pantera (1971)

Construite sur un châssis monocoque en acier, la Pantera a su séduire Elvis Presley et Johnny Hallyday. Cette supercar italo-américaine n’était pourtant pas un modèle de sécurité et de fiabilité. Mais quel faciès et quel design accrocheur ! Elle pouvait aussi compter sur un V8 5.8 l Ford de 310 ch. Pour l’anecdote, cette marque a été fondée à Modène en 1959 (à deux pas donc de Ferrari et Lamborghini) par Alejandro de Tomaso… qui était Argentin.

De Tomaso Pantera

Lancia Stratos HF Stradale (1973)

Ce modèle doit sa légende au rallye. Elle a d’ailleurs été conçue dans ce but, avec une version routière Stradale pour se conformer à la réglementation. C’est donc une voiture de rallye, édulcorée sans la rampe de phares et dans un cockpit dérivé de la Fiat 124, qu’achetaient les clients de la Stratos. Ce coupé à moteur transversal central arrière, un V6 2.4 l de Ferrari Dino, affichait 190 ch à 7000 tr/min. Il disposait de phares rétractables. Ce modèle « Stradale » ne fut toutefois homologué que pour l’Italie, la France, l’Allemagne… et la Belgique.

Lancia Stratos Stradale

Fiat Panda (1980)

Dessinée à l’origine par Giorgetto Giugiaro, la Panda est une petite voiture économique, au sens pratique et pleine d’atouts. Ce qui explique son succès incontestable depuis 1980. Les fondements de la 1re génération sont toujours restés dans le cahier des charges. Et faire un tour en montagne hors du bitume en Panda 4x4 reste une expérience incroyable pour démontrer l’agilité de la petite Italienne. Et dire que Giugiaro l’aurait d’abord proposée à Renault pour remplacer la 4L…

Fiat Panda

Ferrari Testarossa (1984)

Un nom à jamais associé à la Ferrari. La Testarossa a été développée sous l’égide du Commendatore Enzo Ferrari avant son chant du cygne avec la F40. Le design de la Testarossa signé Pininfarina pousse la puissance à l’italienne à son paroxysme avec un 12-cylindres à plat 5.0 l de 428 ch. Véritable icône de la supercar du milieu des années 80, cette voiture est un exemple d’ingénierie mécanique efficace dépourvue de toute assistance à la conduite. Un diamant brut ! Le travail intense, à la fois sur le châssis, le design et l’aérodynamique, fait de ce coupé biplace à larges voies un exemple de comportement routier avec une direction légère et précise.

Ferrari Testarossa

Alfa Romeo 75 (1985)

L’actuelle Alfa Romeo Giulia est une propulsion. Une transmission qu’on n’avait plus revue à Milan depuis la 75, en référence à l’anniversaire de la marque l’année de sa sortie. Cette berline fut toutefois la dernière avec la plateforme Transaxle, une propulsion avec boite de vitesses à l’arrière et pont de Dion. Une berline qui touchera au sublime avec son V6 3 l de 188 ch, puis 192 ch, dont la mélodie résonne encore au cœur des tifosi.

Alfa Romeo 75

Lamborghini LM002 (1986)

Avant l’Urus, il y a eu le LM002. Un SUV arrogant avant l’heure. Ce tout-terrain de luxe est le fruit d’un modèle conçu suite à un appel d’offres de l’armée américaine. Mais c’est finalement le Humvee (Hummer) qui remportera la mise. Lamborghini ne se laisse pas démonter et développe une version luxueuse pour qui veut en imposer sur la route avec es 4,90 m de long et 2 m de large, pour 1,82 m de haut. Et c’est le V12 5.2 l de la supercar Countach (en compagnie du LM sur la photo) LP 5000 développant 450 ch qui emmenait énergiquement tout le bazar, tout en vidant les 287 litres de carburant stockés dans deux réservoirs.

Lamborghini LM & Countach

Lancia Delta HF Integrale (1987-1992)

Rien que d’entendre ce nom donne des frissons et hérisse les poils. Encore une fois, comme la Stratos, la gloire de ce modèle est liée au rallye. Au départ, il y eut la Delta S4 pour le Groupe B. Une classe abandonnée, car finalement trop dangereuse. Après la fin du groupe B, Lancia n’abandonna pas le δ pour la HF qui connaîtra plusieurs évolutions, dont les inoubliables Integrale. Des modèles à transmission intégrale qui vont dominer les épreuves de rallye avec un palmarès long comme deux bras. Pour le commun des mortels, le 4-cylindres 2 litres développait 185 ch pour la première édition. Il va ensuite grimper, avec 16 soupapes, jusqu’à 215 ch. Et le top du top, c’est de l’avoir avec la livrée du sponsor attitré en rallye : un vermouth italien.

Lancia Delta Integrale

Alfa Romeo GTV (1995)

La « 916 » est un coupé 2+2, également décliné en Spider. L’Alfa GTV c’est surtout un faciès hors du commun avec sa calandre en V, ses phares ronds et ses lignes de flanc. Un style agressif qu’il est difficile de snober. Le must c’est bien sûr le V6 sous le capot. Un moteur qui va développer, au gré des évolutions et carrosseries, entre 192 ch et 240 ch avec une cylindrée de 2.0 l à 3.2 l. La GTV, c’est aussi la dernière voiture du constructeur sortie des chaînes d’Arese.

Alfa Romeo GTV

Pagani Zonda C12-S (2001)

Pour en avoir croisé une un jour sur une petite route des Ardennes : waouh ! La Pagani Zonda est impressionnante. Ce coupé ultrasportif échappe à la normalité par son profil de voiture de course avec un arrière et un agencement des sorties d’échappement hors du commun. Elles évacuent les fumées du moteur allemand propulsant le bolide. Pagani fait confiance au savoir-faire de Mercedes-Benz et d’AMG pour ses gros V12 de 6.0 l ou 7.3 l de 394 ch à 680 ch, et même… 760 ch pour certains clients. Mamma Mia !

Pagani Zonda

Ferrari Enzo (2002)

Le nom déjà : Enzo. C’est évidemment un hommage au fondateur de la marque. Le coupé ultrasportif tire aussi son style et son caractère de la F1. Dessinée par le japonais Ken Okuyama chez Pininfarina, la Ferrari Enzo Ferrari (de son vrai nom) dispose d’un V12 6.0 l 48 soupapes de 660 ch à 7800 tr/min. De quoi rendre folle la maréchaussée avec sa vitesse maximale de 363 km/h. Produite à 400 exemplaires, dont un pour le Vatican, cette ultra Ferrari a été mise au point avec l’expertise de Michael Schumacher, alors leader incontesté du championnat de Formule 1 avec la Scuderia.

Ferrari Enzo

Lancia Ypsilon (2003)

L’Ypsilon actuelle, disponible sur le seul marché italien, réussi l’exploit d’être mieux vendue à l’échelle nationale que toutes les Alfa Romeo dans le monde. C’est dire l’attachement des Italiens à cette citadine chic « Y », parfois dans un habillage bicolore, ciblant surtout le public féminin. La première génération Ypsilon (2e génération si on tient compte de la Lancia Y de 1995) basée sur la Fiat Punto disposait de 3 portes avant de passer aux 5 portes sur base Fiat Panda en 2011. Les moteurs de l’Ypsilon sont des Fiat bien connus comme le 0.9 TwinAir. Malgré son succès en Italie, seul marché de Lancia depuis 2017, l’Ypsilon semblait être l’hallali de cette marque prestigieuse avant que Stellantis n’apparaisse. Car le nouveau groupe issu de la fusion avec PSA ne compte pas abandonner Lancia.

Lancia Ypsilon

Maserati MC12 (2004)

Des pistes de GT à la route. La MC12 est une biplace qui ne renie pas ses origines de pistarde. Elle a été développée sur base de la Ferrari Enzo et sa cousine des circuits a d’ailleurs remporté trois fois les 24 Heures de Francorchamps en 2005, 2006 et 2008, avec Eric van de Poele à deux reprises. Les 50 exemplaires produits (sans compte les 12 « Corsa ») disposent du V12 6.0 l Ferrari, sans calage variable de distribution et développant donc 630 ch. Son hard-top peut se déposer, mais sans être transportable dans la voiture. Il faut donc être sûr de la météo. La nouvelle Maserati MC20 fait immanquablement penser à cette MC12.

Maserati MC12

Alfa Romeo 8C Competizione (2007)

Une Lotus à l’italienne. La 8C Competizione est un rayon de Soleil pour une marque en quête de relance. Alfa Romeo la présente au salon de Paris en 2006 avec un V8 4.7 l Maserati développant 450 ch. La marque prévoit une production limitée à 500 exemplaires. Elle n’aura aucun mal à les écouler. Du coup, rebelote pour 500 exemplaires, mais en roadster cette fois, avec la 8C Spider dévoilée à Genève en 2008.

Alfa Romeo 8C Competizione

Fiat 500 (2007)

On a commencé la liste avec la première « 500 », la Topolino. Nous voici maintenant avec la 500 actuelle, lancée en 2007, pour les 50 ans de la « Nuova 500 ». Les équipes de Turin ont réussi à réinjecter l’ADN de ce modèle des Fifties dans une voiture moderne, basée sur la Panda. Le gabarit est évidemment différent, mais des traits de design rappellent son vénérable ancêtre. Et cela marche, tant elle arrive à séduire un public varié en quête d’une petite voiture sympathique. Fiat décline même la dénomination avec un cabriolet (logique), mais aussi en monospace et SUV… La petite Fiat 500 est passé à l’électrique avec la 500 e, mais elle est aussi capable de faire bouillir le sang sous les couleurs du scorpion avec l’Abarth 595 (2011) développant pas moins de 145 ch, voire 165 ch ou 180 ch, avec son 1.4 l turbo au rugissement rageur et intense. E viva l’Italia !

Fiat 500

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