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Rétro / La Lamborghini Urraco célèbre son cinquantenaire

Rédigé par Frédéric Kevers le 11-10-2020

Dévoilée lors du Salon de l’automobile de Turin, fin octobre 1970, la Lamborghini Urraco, née du crayon de Marcello Gandini, bousculait les codes des voitures de sport de l’époque avec plusieurs avancées techniques.

Innovante

Maître d’œuvre technique de ce coupé 2+2 aux lignes en coin, typiques du style Gandini, qui oeuvrait pour l’officine Bertone, l’ingénieur Paolo Stanzani avait offert à l’Urraco des caractéristiques techniques originales avec son moteur en position centrale arrière et sa suspension indépendante utilisant des jambes de force MacPherson, tant à l’avant qu’à l’arrière. Une première en série pour l’époque. Mue par un V8 2.5 atmosphérique, lui aussi très raffiné techniquement et coiffé de quatre carburateurs à double corps Weber de type 40 IDF1, l’Urraco pouvait compter sur 220 ch à 7800 tr/min pour atteindre la vitesse alors exceptionnelle de 245 km/h.

Inédite au sein de la gamme Lamborghini, l’Urraco l’était jusque dans son mode de production, plus industrialisé et moins artisanal que les modèles fabriqués jusqu’alors par la marque de Sant’Agata Bolognese, afin d'augmenter la production, de la rendre plus « abordable » et de toucher une clientèle plus large.

L’ingéniosité était encore au rendez-vous dans l’habitacle, qui offrait une configuration 2+2 malgré le positionnement du moteur à l’arrière, grâce à un tableau de bord très avancé regroupant les instruments horizontalement derrière le volant pour gagner de l’espace tandis que le volant présentait un dessin bombé original. Cette GT 2+2 aux faux airs d'Espada compactée, elle ne mesurait que 4,25 m, sortait de l'ordinaire avec sa ligne en coin élancée et ses aérations latérales prolongeant celles de la lunette arrière qui offraient à l'Urraco un profil unique et immédiatement identifiable.

P200, P250 et P300

La première itération répondait au nom d'Urraco P250, pour Posteriore (la position du moteur) et 2,5 l (la cylindrée du moteur). Elle fut commercialisée de 1970 à 1976 (520 unités produites) tandis que la déclinaison plus raisonnable P200 apparaissait en 1974, toujours au Salon de Turin, avec un V8 ramené à 2 l de cylindrée pour une puissance de 182 ch. Cette dernière fut réservée au marché italien avec 66 unités écoulées entre 1975 et 1977. Présentée également en 1974, la P300 (V8 3.0 de 265 ch) fut vendue à 190 exemplaires entre 1975 et 1979. L’Urraco aura lancé la lignée, depuis ininterrompue, des petites Lamborghini V8 puis V10 avec les Gallardo et Huracán en derniers opus.

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