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Juridique / Tests sur les animaux et les humains : pas si inhabituels

Rédigé par Olivier Duquesne le 02-02-2018

Les révélations de tests avec des singes et des humains pour voir les effets du Diesel mettent mal à l’aise. Pourtant, les expérimentations animale ou humaine sont des protocoles courants, strictement contrôlés.

Le média néerlandais NRC a enquêté sur l’expérimentation animale ou avec des cobayes humains en matière de recherche scientifique dans son pays autour de l’automobile. Plusieurs scientifiques ont précisé que cette méthode n’était pas exceptionnelle. Les instituts et les centres de recherche doivent respecter des protocoles respectant des normes strictes. En Europe, les directives sont contraignantes et chaque étude doit faire l’objet d’un contrôle auprès d’un comité médico-éthique. Au sein de l’Union européenne, l’utilisation d’animaux est même très surveillée. 

Ne pas tomber malade 

Dans le cas d’utilisation de cobayes humains, forcément volontaires et indemnisés, ils ne peuvent pas tomber malade directement à cause du protocole. Ainsi, des chercheurs interrogés par NRC précisent que des expériences avec des personnes ont eu lieu aux Pays-Bas en 2006 au sein de l'Institut national pour la santé publique et l'environnement (RIVM). Les volontaires devaient respirer des émanations d’un Diesel, diluées, pendant 2 heures maximum. Selon Flemming Cassee, un toxicologue interviewé, la quantité inhalée équivalait à celle que respire un habitant d’une grande ville ou à proximité d’une autoroute. Rien de scandaleux à leurs yeux. D’autant que d’autres études ont eu lieu entre 2010 et 2015, cette fois en bordure d’autoroute et au centre-ville de Rotterdam. 

Rats de laboratoire 

Les expérimentations animales sont devenues très limitées en Europe. Ainsi, depuis 2013, cette méthode est interdite pour les cosmétiques au sein de l’Union européenne. D’autres pays comme la Chine, l’Inde et Israël ont suivi ou initié le mouvement pour ce domaine, ainsi que pour celui des tests de produits d’entretien. Depuis 2014, les États-Unis ont également mis en place un arsenal visant à empêcher cette utilisation de l’expérimentation animale. En Suisse une initiative a été lancée fin 2017 pour l’interdire. 

La règle des 3R 

Au sein de l’UE, tester les effets sur la santé d’une inhalation de gaz émis par des moteurs peut entrer dans le cadre des recherches autorisées. À condition qu’il n’y ait pas de méthodes alternatives, que la souffrance animale soit minimisée, que la race choisie puisse réagir aux pathologies étudiées comme un être humain et que le nombre d’animaux utilisés soit minimal. La fameuse règle des 3R unanimement admise : Replace, Reduce et Refine (remplacer, réduire, réformer).

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