En fait, l’idée de Honda n’est pas neuve. Car elle avait déjà été appliqué par ce même département de robotique chargé du développement du robot AISIMO à un siège de bureau et qui permettait de se déplacer automatiquement. L’équipe s’est finalement dit qu’elle pouvait aussi appliquer ce modèle à une moto, mais de manière un peu différente.
Auto-équilibrée
Tous les motards le savent : si une moto s’équilibre d’elle même avec une certaine vitesse, la chose est beaucoup moins évidente à basse vitesse. D’où l’idée ici aussi d’utiliser un gyroscope afin de commander et de moduler l’angle de la fourche. De ce fait, la moto s’équilibre d’elle-même à des vitesses inférieures à 5 km/h.
Aller plus loin
Cela dit, Honda a pris cette intégration comme un véritable défi. Car les ingénieurs ont ajouté plus qu’un moteur électrique. Il y en a un pour la fourche, un pour la direction et un même un pour le roue avant, ce qui signifie que la moto peut devenir aussi autonome et « suivre » son pilote, sans que celui-ci ne soit dessus. Certes, l’affaire peut faire sourire, mais elle est aussi très sérieuse dans le sens où Honda pourrait envisager d’appliquer ce Riding Assist à des engins destinés aux handicapés ou aux débutants qui ont toujours peur de tomber en perdant l’équilibre...
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