Le confinement imposé par le Covid-19 a touché l’industrie automobile de plein fouet, comme d’autres secteurs. Même si les différentes phases de déconfinement assurent une reprise de l’activité commerciale, les distributeurs automobiles vivront forcément une année difficile. L’ACEA, l’association européenne des constructeurs automobiles, a estimé que le ralentissement des ventes de voitures neuves sera de -25 % en Europe fin 2020 par rapport à 2019. Et cela sans nouvelle vague de la pandémie. L’année entamée était déjà identifiée comme potentiellement déficitaire puisqu’avant la pandémie, il était question d’un ralentissement de 2 %.
Annus horribilis
Le Covid-19 étant passé par là, le secteur devrait donc enregistrer sa plus mauvaise année depuis 2013, avec la plus forte baisse jamais enregistrée en une seule année. L’industrie automobile espère bien évidemment un regain de vigueur dès cet été et en 2021, notamment avec des aides à l’achat. L’ACEA plaide d’ailleurs pour la mise en place de programmes politiques et économiques de soutien, dans chaque pays et au niveau de l’Union européenne. D’autant que de nombreux emplois sont en jeu. Même s’il est probable que certaines primes à l’achat soient conditionnées à des objectifs environnementaux, pour favoriser les voitures à faibles émissions de CO2.
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