Les entreprises avec un parc d'au moins 5 voitures ne sont qu'une minorité à introduire des outils de gestion des risques liés à la conduite. Un cinquième d'entre elles seulement jugent prioritaires l'interdiction ou la limitation de l'usage du GSM au volant. Il y a même 40 % d'entreprise sans règles établies pour l'utilisation du téléphone. Une formation à la conduite ou des mesures en matière de conduite sont considérées respectivement comme une bonne mesure prioritaire pour 8 % et 5 %. Ce sont là des résultats d'une étude menée par Aon (courtage, réassurance et gestion de risques). On y apprend aussi que les équipements de sécurité sont souvent uniquement ceux de série.
Dans les faits : les responsables de flotte, les responsables financiers et les RH jugent la gestion de risques pour leur parc automobile « très importante » à 26 % et « relativement importante » à 48 %. Mais ils ne sont guère suivis par leur direction où le jugement est très différent avec 8 % seulement à l'estimer « extrêmement importante » et 31 % « relativement importante ». D'ailleurs, plus de 50 % des entreprises ne prévoient pas de communication sur les risques au volant et sur la sécurité routière. De plus, elles ne sont que 10 % des entreprises à répertorier les accidents et à en discuter avec les conducteurs. Enfin, l'étude montre que les grandes flottes (plus de 100 voitures) ont une meilleure gestion des risques.