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Industrie et économie / Chine : le quota électrique confirmé pour 2019

Rédigé par Jean-François Christiaens le 02-10-2017

Le projet chinois d’instaurer un quota minimum de voiture électrique est maintenu. Seul assouplissement accordé aux constructeurs : le quota pour 2018 saute. L’obligation débutera en 2019.

L’économie « dirigée » permet d’envisager des changements rapides à grande échelle. Mais également de favoriser son industrie nationale. Quand Pékin annonce l’instauration d’un quota minimum pour la vente de voitures électriques/hybrides rechargeables/hydrogène sur son territoire, il impose ainsi aux constructeurs d’orienter leur stratégie en ce sens. Et permet également aux marques chinoises, pour le moment en avance dans le domaine, de ne pas se laisser submerger par les blasons occidentaux. Ces derniers avaient d’ailleurs massivement critiqué le projet d’instaurer un quota pour la vente de ces modèles « propres » dès 2018. Quelques mois seulement avant le début théorique de cette politique, le gouvernement chinois vient d’annoncer son intention d’en reculer la mise en application d’un an. La politique de quota ne débutera qu’en 2019. 

Lourdes amendes 

Par contre, les pourcentages très ambitieux imaginés à la genèse du projet restent d’actualité. Autrement si les constructeurs ne devront pas vendre 8% de leur production en électrique/hybride rechargeable/pile à combustible en 2018, dès 2019, les constructeurs devront tout de même écouler 10% de leur production en Chine avec ce type de motorisation. Pourcentage qui montera à 12% en 2020. Des quotas appliqués aux constructeurs qui écoulent plus de 30.000 voitures/an sur le sol chinois. Les constructeurs qui n’atteindraient pas ces quotas se verront infligés de lourdes amendes ou devront acheter des crédits « NEV » (pour « New Energy Vehicle ») aux marques qui parviendraient à dépasser les objectifs fixés. Pour l’heure, les constructeurs chinois sont de loin les plus avancés dans le domaine puisqu’ils totalisent à eux seuls la quasi-totalité des « NEV » commercialisés en chine en ne laissant à Mercedes, BMW ou General Motors que des miettes. Pour le moment, les ventes de « NEV » ne totalisent néanmoins qu’à peine 2% du marché. Il reste donc encore pas mal de chemin pour atteindre les 10% d’ici un peu plus d’un an…

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