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Industrie et économie / Carlos Tavares critique vertement la norme Euro 7

Rédigé par Frédéric Kevers le 23-02-2023

Pour le patron de Stellantis, les règles d’émissions de gaz d’échappement de la nouvelle norme Euro 7 sont dénuées de bon sens. Sans avantage écologique avéré, leur coût freinerait également le développement de voitures électriques abordables.

Carlos Tavares n’est pas avare de déclarations choc et n’a de cesse de s’élever contre l’électrification forcée de l’industrie automobile, européenne principalement. Toutefois, le PDG de Stellantis n’est pas tendre non plus à l’égard des instances européennes au sujet de la future norme Euro 7, qui devrait être mise en œuvre en 2025. L’ire du dirigeant français concerne plus spécifiquement les limites d'émissions plus strictes pour les polluants tels que les oxydes d'azote et le monoxyde de carbone. Inutiles, onéreuses et sans réel avantage environnemental, ces limites d’émissions à l’échappement nuiraient également au développement de véhicules électriques abordables.

« Ce n'est pas utile, c'est coûteux, cela n'apporte pas d'avantages aux clients, cela n'apporte pas d'avantages environnementaux. La partie émissions ICE [moteur à combustion interne] est quelque chose qui n'a tout simplement aucun sens. » (Carlos Tavares, PDG Stellantis)

Délai trop court

Avec une mise en application prévue en juillet 2025, la nouvelle norme Euro 7 ne laisserait pas suffisamment de temps aux constructeurs pour mettre leurs moteurs thermiques en conformité. Ce travail nécessiterait un investissement humain, financier et technique beaucoup trop conséquent au regard des gains réels obtenus en matière d’émissions de gaz d’échappement.

Trop cher et inutile

L’autre grief de Carlos Tavares concerne le cout répercuté au client. Car le développement de chaînes de traction conformes à la norme Euro 7 pour 2025 imposerait d’équiper les véhicules thermiques – électrifiés ou non – de convertisseurs catalytiques, de filtres à particules et d’une gestion électronique complexe qui représente un surcoût énorme qui n’a aucun sens au vu de l’interdiction programmée des moteurs thermiques, qu’il aimerait voir assouplie.

En outre, les investissements consentis pour concevoir des chaînes de traction conformes à la norme Euro 7 se feraient au détriment du développement de véhicules électriques abordables. Ce qui va à l’encontre des intérêts des clients, des constructeurs et des législateurs. Pour autant que la « logique » imposée par ces derniers soit réellement cohérente et équitable.

Lisez aussi – Stellantis : prendre de l’avance sur l’électrique

Du bon malgré tout

Cependant, le PDG de Stellantis loue les efforts de la norme Euro 7 en matière de limitation des particules fines émises par les pneumatiques et les freins. Une problématique qui concerne autant les modèles thermiques, électrifiés ou non, que les voitures électriques. Ces dispositions présentent donc un réel intérêt sur le plan de la qualité de l’air, de la santé de la population et peuvent être amorties sur le plan financier sur une durée plus longue. En effet, la norme Euro 7 permettrait de réduire les émissions de NOx des voitures particulières et des camionnettes de 35 %, voire de 56 % pour les bus et les camions, tandis que les particules émises par les freins seraient réduites de 27 %.

Source : Reuters

 

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