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Formule 1 / Formule 1 – La valse des patrons

Rédigé par Frédéric Kevers le 14-12-2022

Ferrari, Alfa Romeo-Sauber, McLaren et Williams partageront un point commune en 2023 : ces quatre écuries de Formule 1 auront un nouveau patron. Un jeu de dominos qui fait suite au départ de Mattia Binotto , ex-Team Principal de Ferrari.

Plusieurs semaines avant le terme de la saison 2022, les rumeurs annonçant le limogeage de Mattia Binotto à la tête de la gestion sportive de Ferrari allaient bon train et furent confirmée par l’annonce de son départ de la maison de Maranello par l’intéressé lui-même, fin novembre 2022. Le jeu de dominos était lancé et impactera pas moins de 4 équipes : Ferrari, Alfa-Romeo, McLaren et Williams. Il n’aura pas fallu deux semaines pour que sa succession soit attribuée au candidat favori : Frédéric Vasseur. Ce dernier laissant alors le poste de Team Principal d’Alfa-Romeo-Sauber vacant… vous devinez la suite.

>> Lisez aussi – Audi en Formule 1 avec Sauber

Ferrari veut refaire le coup de Todt ?

Présent au sein de la Scuderia depuis 28 ans, Mattia Binotto a donc quitté l’écurie italienne au terme de la saison 2022, sous la pression évidente de la presse italienne et du président de la marque, John Elkan. Ce dernier, insatisfait des errements de la Scuderia au fil de la saison, malgré une monoplace très compétitive lors des premiers grands prix, a voulu la tête de Binotto et l’a eue. Certes, la plus ancienne et prestigieuse écurie de F1 a entamé la saison avec une voiture compétitive et s’est ensuite éliminée de la course au titre par manque de jugeotte stratégique, de fiabilité et suite à quelques erreurs de ses pilotes. Mais la Scuderia était à nouveau en mesure de vaincre, avec une monoplace bien née, au concept technique fort, une grande partie du mérite revenant à Binotto. Alors fallait-il vraiment le mettre sur la touche ? L’avenir nous le dira.

Toujours est-il que le choix de son remplaçant était crucial. Approché par les Italiens, Andreas Seidl – en poste chez McLaren depuis deux ans – a poliment refusé l’offre de diriger la Scuderia. Nous en expliquons les raisons plus bas. C’est donc naturellement que l’autre favori au poste a été choisi : Frédéric Vasseur. Probablement moins « conciliant » que l’Allemand, le Français est un bâtisseur et a dû obtenir l’assurance d’avoir les coudées franches pour relever le défi. L’objectif ? Une Todt-bis ! Meneur d’hommes hors pair, travailleur acharné et bénéficiant d’une expérience riche de 25 années et de nombreux succès en sport automobile, Frédéric Vasseur est aussi très proche de Charles Leclerc et s’avère un excellent gestionnaire de l’égo des pilotes. Espérons qu’il permettra à Ferrari de franchir un pas supplémentaire, celui qui doit la replacer au sommet de la F1.

Jeu de dominos

L’arrivée de Frédéric Vasseur chez Ferrari a signifié son départ de Alfa-Romeo-Sauber. Coïncidence, au même moment Jost Capito et François-Xavier Demaison quittaient leurs postes respectifs – Team Principal et directeur technique – chez Williams. D’aucuns voyaient Capito reprendre le flambeau chez Sauber, au nom de liens étroits avec le groupe Volkswagen dont Audi sera le partenaire de l’écurie helvète à compter de 2026. Mais ce sera finalement un autre Allemand qui prendra la place de Vasseur, lui aussi étroitement lié à Volkswagen : Andreas Seidl, l’homme qui a redressé McLaren en F1 après avoir fait triompher Porsche en endurance et aux 24 Heures du Mans. L’ingénieur teuton n’arrivera pas totalement en terre inconnue chez Sauber puisqu’il était déjà de l’aventure BMW-Sauber au début des années 2000. Il sera remplacé chez McLaren par Andrea Stella, jusqu’alors directeur exécutif de la course au sein de l’écurie de Woking.

Inquiétude pour Williams

Si Jost Capito n’est pas parti de Williams pour débarquer chez Sauber, on peut s’interroger des raisons qui ont poussé l’Allemand à quitter Grove, au même titre que François-Xavier Demaison, directeur technique de l’écurie. En mal de compétitivité durant la saison 2022, malgré quelques coups d’éclat d’Alexander Albon, Williams perd ses deux hommes forts. Faut-il y voir une désillusion de ces derniers quant à l’avenir proche de l’écurie ? Toujours est-il que Dorilton Capital, le propriétaire américain, n’a toujours pas communiqué quant à la succession de Jost et Demaison.

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