Le design extérieur du Model X restylé reste très proche de la version précédente. Si l’on note l’arrivée d’une nouvelle couleur – le Frost Blue déjà vue sur la Model S – et de nouvelles jantes, la silhouette générale reste inchangée. Quelques touches de modernité sont apportées via de nouveaux phares adaptatifs, qui améliorent la conduite de nuit.
Contrairement à la Model S, le Model X ne reçoit pas de nouveau bouclier, mais il intègre la caméra frontale supplémentaire, désormais standard.
Un habitacle légèrement modernisé
L’intérieur évolue en douceur avec l’introduction d’un éclairage d’ambiance censé rendre l’atmosphère plus haut de gamme. Tesla a aussi renforcé l’insonorisation pour réduire les bruits de roulement et de vent, et revu les suspensions avec l’ajout de nouveaux silentblocs.
Le seul changement réellement notable concerne la troisième rangée de sièges : les passagers arrière bénéficient d’un espace accru, et le volume du coffre augmente de 71 litres.
Performances et autonomie : statu quo
En termes de fiche technique, aucun changement : le Model X Long Range affiche toujours 575 km d’autonomie (cycle américain), contre 543 km pour la version Plaid de 1.020 ch. Aucun système de recharge ultra-rapide n’est prévu, contrairement à certains concurrents directs.
Tesla opte pour une stratégie de rationalisation : des évolutions ciblées, peu coûteuses, qui misent davantage sur l’efficacité que sur l’innovation. Une approche pragmatique dans un contexte de ralentissement économique, mais qui pourrait nuire à l’image d’un véhicule pionnier, désormais dépassé par une concurrence plus dynamique.
Conclusion : Tesla joue la prudence
Les restylages des Model S et Model X traduisent une volonté de rester dans la course à moindres frais. Si les évolutions apportées améliorent certes le confort et l’image premium, elles restent très limitées face à l’offensive technologique des marques chinoises ou des constructeurs allemands. Tesla joue la carte de la prudence… au risque de perdre son avance.
