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Environnement / LEZ d’Anvers : toujours autant de particules fines

Rédigé par Olivier Duquesne le 10-10-2017

En 6 mois de zone à basses émissions, le niveau de pollution de l’air en particules fines n’a pas baissé à Anvers. Au contraire, la norme autorisée a été plus souvent dépassée qu’auparavant.

Le 1er février 2017, Anvers a activé une zone basses émissions (LEZ) interdisant l’accès, ou le faisant payer, aux véhicules les plus polluants (Diesel d’avant 2006 ou d’avant 2001 sans filtre à particules et voitures essence d’avant 1992). L’heure est au bilan. Les données entre le 1er mars et le 31 août 2017 indiquent que le taux de particules fines dans l’air n’a pas baissé de manière notoire après 6 mois de restrictions de circulation. Que du contraire ! Il y a eu plus souvent des dépassements de la norme de 50 μg/m³ selon un rapport évoqué par la Gazet van Antwerpen. L’effet LEZ n’est donc pas du tout flagrant pour le bien-être des poumons des anversois et des touristes de la ville portuaire. 

Printemps sec 

Les autorités communales, en réaction à la publication de ces chiffres, indiquent que « les effets de la LEZ ne peuvent être évalués en utilisant un seul type de particules fines ». De plus, l’administration anversoise rappelle que le nuage de poussières PM10 est aussi lié à l’industrie, aux chantiers de construction et au printemps sec qui a amené du sable du Sahara. D’ailleurs, rappelle Anvers, le taux de PM10 plus élevé n’a pas été uniquement enregistré dans la ville portuaire mais dans d’autres régions de Flandre. En outre, les mesures ne tiennent pas compte des émissions de noir de carbone. Selon la ville d’Anvers, la LEZ a joué son rôle sur la diminution des suies dans l’atmosphère anversoise. 

Le Ring et le Port 

L’explication des autorités anversoises n’a pas empêché l’opposition de monter au créneau. D’un côté, pour critiquer la « discrimination » envers ceux qui n’ont pas les moyens de s’acheter une voiture moins polluante et de l’autre pour fustiger des actions pas assez fortes et un manque de vraie politique de mobilité. Rappelant au passage que le Ring d’Anvers n’est pas dans la LEZ alors qu’elle est la route la plus « polluante ». Étonnamment (!), les pollutions émises par le trafic portuaire ne semblent pas remises en question par les politiciens d’Anvers. 

Bilan budgétaire positif 

Par contre, les édiles anversois peuvent se féliciter d’un effet secondaire intéressant pour les finances de la ville d’Anvers. Les pass d’un jour, les redevances et les amendes ont déjà rapport 7 millions d’euros. Un montant qui aurait pu être plus important encore si le système de reconnaissance des immatriculations était plus efficace. Entre le 1er mars et le 31 août 2017, 62.376 Belges ont été verbalisés. Toutefois, 56.000 personnes sont passées entre les mailles du filet à cause d’erreurs dans les données. De plus, la ville d’Anvers ne peut pas obtenir les informations, hors contrôle de police sur place, sur les voitures immatriculées à l’étranger à cause d’un problème légal au niveau fédéral. Si les échanges pourront rapidement s’envisager avec les pays voisins (c’est déjà le cas avec les Pays-Bas), il y a peu de chance de voir les plaques des pays de l’Est identifiables avec les caméras ANPR à court terme.

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