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Edito / Quel bazar !

Rédigé par Xavier Daffe le 28-08-2017

Que les fumées émises par un géant des mers soient 3500 fois plus toxiques que celles issues de votre petite Diesel, qui s’en soucie?

On s’en doutait un peu quand le scandale du Dieselgate a éclaté il y aura bientôt 2 ans: cette affaire a des répercussions qui vont bien au-delà d’un «simple» logiciel truqueur et truqué.  Aujourd’hui, on assiste à une totale remise en cause du secteur automobile, montré du doigt, comme étant porteur de tous les maux par un monde politique et une opinion publique qui ne savent plus à quel saint se vouer. Ce «car-bashing» prend aujourd’hui des tournures parfois loufoques et souvent surréalistes. Dernier exemple en date: le nouveau gouvernement wallon annonçait récemment son intention d’interdire le Diesel d’ici 2030 (date à partir de laquelle il sera interdit de vendre des Diesel ou de rouler en Diesel ? Ca fait une sacrée différence!) et d’encourager (comment?) les motorisations alternatives, électricité, gaz naturel, hybrides… Le lendemain, le gouvernement fédéral annonçait, lui, son intention de réduire l’attractivité fiscale des voitures électriques et de traquer les «fausses-hybrides» sans que personne ne sache très bien ce qu’est une «fausse-hybride». D’un point de vue technologique, cette appellation n’a aucun sens; une voiture est hybride ou ne l’est pas. Point barre! Alors: Diesel interdit en Wallonie et hybrides traquées en Belgique. Comment on fait? Mais cet imbroglio belgo-belge n’est pas un cas isolé; partout en Europe et ailleurs, des villes commencent à prendre des mesures drastiques de bannissements divers. C’est le sauve-qui-peut général dans une course à celui qui lavera plus blanc que blanc. Une frénésie de mesures qui partent dans tous les sens, sans concertation, consultation, ni expertise. Comment appelle-t-on cela, déjà? De la démagogie? De la communication à la petite semaine? Car s’attaque-t-on réellement aux vrais problèmes? Que les fumées émises par un géant des mers bourré de milliers de touristes soient 3500 fois plus toxiques que celles issues de votre petite Diesel, qui s’en soucie? Ainsi, lors d’une rencontre au sommet entre représentants des constructeurs, du gouvernement allemand, des syndicats, etc. qui a duré… moins d’une journée (!) le 2 août dernier, l’Allemagne a décidé de… continuer dans la voie du Diesel. Ou plus précisément de ne pas l’abandonner. À y réfléchir, c’est logique: prôner l’électrique paraît difficile dans un pays qui a décidé de sortir du nucléaire et qui doit s’en remettre à des centrales à charbon pour pallier le déficit de production d’électricité, avant même l’avènement supposément attendu de la voiture électrique.  Avec à la clé une hausse de ses émissions globales de CO2. Pourtant, dans le même temps, Porsche quitte le WEC pour faire de la Formula E, de la «formule 1 électrique» dès 2019. Entre campagnes de communication (politique) et réalités industrielles, on nage en pleine schizophrénie !

Rédacteur en Chef Le Moniteur Automobile

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