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Edito / L’hybride sur le coût

Rédigé par Xavier Daffe le 23-05-2018

Comparer un Diesel actuel à un autre d’ il y a 15 ans, c’est faire la même comparaison qu’entre un GSM de 2018 et un modèle de l’an 2000!

A l’heure où, dans la foulée d’un Dieselgate qui aura été plus dévastateur que pour le seul groupe qui en est à l’origine, les moteurs Diesel semblent plus ou moins appelés à disparaître à moyen terme du fait de décisions politiques émotionnelles prises dans une urgence supposée, on se dit que d’autres types de motorisation devraient émerger. Et en particulier les hybrides. Pourtant, parler «du Diesel» comme d’une entité homogène n’a aujourd’hui aucun sens. Les progrès en matière de dépollution enregistrés récemment et d’autres attendus à très court terme, en même temps que le renforcement continuel des normes d’homologation, rendent ce type de moteur quasi incontournable – et, osons le mot: «propre» – pour certaines utilisations. Car comparer un moteur Diesel actuel à un autre lancé il y a 10 ou 15 ans, ce serait faire la même comparaison qu’entre un smartphone de 2018 et un GSM de l’an 2000. Cela n’a rien à voir. Mais soit, ce Diesel bashing a au moins le mérite de forcer les constructeurs à s’intéresser à autre chose. Les hybrides, donc. Oui, pourquoi pas? Sauf que, ainsi que vous le montrera notre dossier exceptionnel sur la question, dans l’état actuel des choses et en fonction de la fiscalité en vigueur, dans l’immense majorité des cas, l’hybridation a du mal à se justifier dans une perspective économique. Autrement dit, l’hybride reste difficile à amortir financièrement (du moins pour le particulier). Tout simplement pour des raisons de coûts technologiques qui s’additionnent. Une voiture hybride, c’est en effet un moteur thermique classique (à essence et parfois… Diesel!) complété d’une technologie électrique. Une hybride reste donc plus chère à l’achat, surtout en version «rechargeable» (plug-in), du fait de la nécessité d’embarquer une plus grosse batterie et un moteur électrique plus puissant. Dès lors, pourquoi ne pas envisager une politique qui verrait le 100% électrique encouragé pour un usage essentiellement urbain, le Diesel pour les longues distances et les kilométrages annuels importants (supérieurs en moyenne à 25.000 km), inhérents à certaines professions, et pour les usages mixtes, c’est-à-dire entre ces deux extrêmes, l’essence ou… l’hybride, en effet? Mais la nuance, les études rationnelles et indépendantes ou la tempérance ne sont visiblement pas très en cour dans un monde politique régi par un horizon qui se limite… aux prochaines élections. 

Rédacteur en Chef Le Moniteur Automobile

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