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Edito / Le diktat du CO2

Rédigé par Xavier Daffe le 11-12-2015

L'électrochoc de l'affaire Volkswagen pourrait déboucher sur la valorisation des sources d’énergie alternatives.

Alors qu’au moment d’écrire ces lignes se déroule à Paris la conférence intergouvernementale sur le climat, gageons que l’automobile sera encore une fois pointée du doigt comme une des causes majeures de tous les maux de la planète, ceci dans la foulée du «Dieselgate» du groupe Volkswagen. Certes, avec cette histoire, le groupe allemand n’a pas vraiment plaidé la cause de notre secteur, même si, à plus long terme, cet électrochoc pourrait déboucher sur la valorisation des sources d’énergie alternatives, comme l’électricité, l’hybride, le gaz naturel (qui commence habilement à être mis en avant dans la communication du groupe), voire, pourquoi pas, de l’hydrogène (la pile à combustible, à laquelle recourent déjà les Hyundai ix35 et Toyota Mirai), même si, dans ce cas précis, le secteur automobile doit pouvoir s’appuyer sur des décisions politiques pour étoffer un réseau d’approvisionnement pour l’instant embryonnaire.

La voiture électrique regagne de l’intérêt avec, par exemple, des évolutions des Nissan Leaf et Renault Zoé annoncées pour bientôt avec des autonomies de près de 400 km. Bref, le secteur automobile (se) cherche et innove. Le problème vient de ce que les instances européennes restent arc-boutées sur des objectifs de réduction des émissions de CO2 certes salutaires, mais fixés de manière unilatérale, arbitraire, irréaliste, voire contre-productive, car, ce faisant, elles «récompensent» des constructeurs spécialisés de facto dans de petits modèles souvent essentiellement… Diesel.

Ainsi, dans son rapport du 26 novembre, l’Agence Européenne pour l’Environnement établit le classement des marques dont les émissions moyennes de CO2 dans la gamme sont les plus faibles: Renault (108 g/km), Peugeot (110), Citroën (111), Toyota (113), Hyundai (113), Nissan (115) ou Fiat (116) seraient les plus «vertueux». Hormis Toyota, qui a pratiquement banni les Diesel et qui doit son score à la pénétration d’hybrides dans sa gamme, tous les autres ou presque sont des spécialistes du mazout… que les mêmes instances vouent aujourd’hui aux gémonies! Du coup, du fait d’objectifs irréalistes, on pousse à… la triche et, d’autre part, on privilégie une technologie qui commence à être unanimement décriée pour ses effets négatifs sur la santé publique. C’était quoi, le but initial, déjà?

Rédacteur en Chef Le Moniteur Automobile

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