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Edito / BMW n°1 en janvier, 3e en 2016 !

Rédigé par Xavier Daffe le 15-02-2017

Le ventre mou des généralistes souffre d’un problème de positionnement stratégique.

Cela semble assez surréaliste, mais après tout, nous sommes en Belgique : au mois de janvier, c’est BMW qui a été la marque la plus immatriculée, avec 4.549 unités ! Il devance Volkswagen (4.499), Renault (3.841), Opel (3.826) et Peugeot (3.809), qui ferme le top 5. Mais Mercedes, 6e (3.774) et Audi, 7e (2.861), sont juste derrière. Ce succès des marques «premium» s’explique, bien entendu, même si le fait reste assez atypique en Europe. Les gros loueurs – et on connaît l’importance du marché de la voiture de société en Belgique ! – ont tendance à postposer en début d’année suivante les immatriculations afin de «gagner un an», ce qui engendre un boost temporaire. Pourtant, en ce qui concerne BMW en particulier, cet effet de retard ne joue que peu, puisqu’il a tout de même fini 3e du classement des immatriculations en 2016. Comment expliquer ce succès du triumvirat germanique ? Essentiellement par un élargissement «vers le bas» de leur gamme. Pour reprendre le cas de BMW, l’arrivée des Série 2, essentiellement Active/Gran Tourer, et X1 a été prendre des clients aux marques généralistes, grâce à des prix proches de ceux de leurs concurrents, à une image de marque plus valorisante et à une valeur résiduelle plus élevée, accélérant par là l’amortissement. Et, dans l’esprit du public, à prix sensiblement égal, pourquoi ne pas «se faire plaisir» ? S’il a une brique dans le ventre, le Belge a donc encore bien un volant, de préférence un peu prestigieux, entre les mains. C’est d’ailleurs ce que nous disait en off le PDG d’une marque française, réputée pour ses monospaces familiaux, lors d’une réception en fin d’année dernière : «Il nous embête quand même pas mal, Béhème, avec sa Série 2 !» Entendez : «ils nous piquent des clients». Et c’est vrai que, pris en tenaille entre les «premium», qui descendent en gamme tout en réussissant à garder leur aura bien brillante, et le «low-cost», dont la qualité s’améliore sans cesse sans que les prix s’en ressentent trop, le ventre mou des généralistes souffre d’un problème de positionnement stratégique dont il semble avoir du mal à se dépatouiller. Certains se hissent qualitativement vers le haut (Opel Astra, Peugeot 308, Renault Mégane, Volkswagen Golf..), d’autres se tournent vers le value for money (Fiat Tipo, Hyundai i30, Škoda Octavia…), d’autres encore jouent la carte de la différence (DS 3, 4, 5) ou… du SUV ! Bref, chacun voit midi à sa porte…

Rédacteur en Chef Le Moniteur Automobile

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