Si l'on considère que les primes représentent environ 10 % du revenu annuel total des dirigeants concernés, il s'agit d'une somme considérable. Après tout, le PDG Olivier Blume gagne à lui seul 13,3 millions d'euros... En outre, le cycle de réduction des effectifs des cadres supérieurs va suivre son cours - au moins jusqu'en 2030 - mais avec des interventions plus modestes.
Des mesures qui s'inscrivent dans le cadre d'un accord de restructuration plus large qui, grâce à diverses opérations de réduction des coûts, vise à éviter de nouvelles fermetures d'usines et donc des suppressions d'emplois. La menace de grève est ainsi écartée (pour l'instant).
Cependant, pour vraiment sortir les comptes du rouge, Volkswagen devra espérer/prier pour qu'un certain nombre de facteurs externes changent. Plus de chute des actions VW en Chine, par exemple. Ou la reprise des ventes de véhicules électriques en Europe.