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Économie / Voitures autonomes : lutte des classes ?

Rédigé par Olivier Duquesne le 28-12-2017

La voiture autonome sera-t-elle réservée à une élite ? Celle qui pourra s’offrir ces engins motorisés avec la dernière technologie alors que le reste de la population verra sa mobilité individuelle restreinte ?

La question est pertinente : la voiture autonome (forcément électrique), associée à des lois visant à interdire la voiture « à conduire soi-même », va-t-elle être réservée aux classes sociales les plus élevées ? Dès lors, les autres devront-ils se contenter des transports en commun et des solutions d’autopartage, avec leurs limites respectives ? Certes, les experts ne savent pas encore si la voiture sans pilote va se généraliser dans 1, 2, 3, 4 ou 5 décennies. En outre, ce mouvement sera d’autant plus rapide si les législations se mettent à restreindre l’usage du volant et du pédalier, voire à l’interdire carrément, pour des raisons « de sécurité routière ».

Coût

Une voiture autonome hautement technologique aura forcément un coût, du moins au début du déploiement de cette technologie. Or, l’arrivée des véhicules de niveaux 4 (vers 2025 ?) et 5 (vers 2030 ?) va nécessiter un réaménagement législatif pour faire cohabiter les voitures de nouvelle et d’ancienne générations. Avec un risque de voir les gouvernements opter pour le « tout autonome » sur un délai relativement court sans forcément offrir des aides à la conversion. C’est dans cette situation que le fossé pourrait se creuser entre les plus nantis des autres.

Inégalités ?

Ceux qui pourront se permettre de posséder le dernier cri technologique, continueront à profiter de leur voiture individuelle qui pourra les attendre près de chez eux ou de leurs points de chute. Et même, pour les plus riches, une bonne vieille automobile à commandes humaines dans le garage (sur un plateau) pour se faire plaisir le week-end sur les circuits. Pendant ce temps, les autres classes sociales se paieront (au mieux) un abonnement d’autopartage avec des options de location à court terme et (au pire) un abonnement de transport en commun (robotisé). Quoi qu’il en soit, ceux-là verront leur mobilité individuelle dépendante d’horaires et de contraintes logistiques. Sauf si l’offre est vraiment suffisante et variée, et que des incitants financiers aident un maximum de citoyens à profiter du « progrès » avec un véhicule familial autonome.

Pas obligatoire

Il est vrai que la voiture n’est pas toujours indispensable. On peut très bien s’en passer pour des trajets quotidiens répétitifs et pour les courts déplacements. La marche à pied et le vélo remplissent parfaitement leur mission, tout comme les transports en commun urbains. Ce que ne pourront pas toutefois pas utiliser les personnes à mobilité réduite en raison d’une invalidité ou tout simplement de leur vieillesse. Elles sont dépendantes des moyens motorisés, ou d’un membre de leur famille pour les aider à se déplacer. À moins que les autorités ne leur accordent des avantages pour bénéficier d’un véhicule autonome réservé qui leur rendra de précieux services.

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