Premier essai / Volkswagen Golf GTI Clubsport : Graine de championne

On a désormais le choix entre deux Golf GTI: la Performance (230 ch) ou la Clubsport (265 ch). La GTI «de base» (220 ch) n’existe plus, tandis que le sommet de la gamme est toujours tenu par la R (300 ch) à 4 roues motrices... en attendant la Clubsport  S (310 ch) prévue prochainement en série limitée à 400 exemplaires. Ici, le 2.0 TSI revendique 265 ch, mais une fonction overboost permet d’en obtenir 290 (pendant environ 10 s) en pressant l’accélérateur jusqu’à la butée. Le différentiel avant autobloquant XDS+ est toujours de la partie, tandis que la Clubsport bénéficie d’un aérodynamisme plus léché (boucliers avant, spoiler arrière). Au volant – recouvert d’une peau retournée façon racing –, on retrouve naturellement toutes les sensations de la GTI, avec un bon coup de pied au train en plus. Le train avant, lui, a fort à faire pour maintenir le troupeau sur sa ligne, mais s’en sort plutôt bien… sans toutefois égaler les références de la catégorie aux limites (on pense notamment ici à celui d’une Honda Civic Type R).
En 5 portes (920 €), avec la boîte DSG (1.710 €) et la suspension adaptative (1.077 €), la GTI Clubsport est l’une des hot hatches les plus séduisantes, performantes, mais aussi faciles à vivre au quotidien.