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Essais blog / Que pensez-vous de la Mercedes EQA 250 ?

Rédigé par Werner Van Kerckhoven le

L'EQA 250 est le ticket d'entrée de Mercedes dans le monde de la conduite électrique pure. Est-ce que cela implique de faire des compromis ? C'est la question que s'est posé notre essayeur Werner Van Kerckhoven.

Prix
NC
  • Avis Rédaction /20

Le Mercedes GLA actuel me plaît. Alors que son prédécesseur m'a déplu - il ressemblait à un mutant qui n'arrivait pas à décider s'il voulait être un SUV ou une berline - le design arrondi et les fesses mieux intégrées de la deuxième génération me font toujours lever les yeux. Même s'il n'est pas écrit "GLA" mais "EQA" à l'arrière, et même si je ne pense pas que la calandre pleine en plastique noir avec la barre lumineuse grotesque au-dessus soit vraiment une amélioration de la proue du GLA. Les jantes de 20 pouces qu'AMG a conçues pour la série EQ en valent certainement la peine (à condition que je n'aie pas à les polir).

Pour cet essai, j'ai reçu les clés d'un EQA 250, dont le moteur synchrone développe un modeste 190 chevaux selon les normes des VE, mais 375 Nm immédiatement disponibles sur le train avant. Il s'agit de la version "d'entrée de gamme" de la gamme électrique de Mercedes - pour autant que l'on puisse utiliser ce terme pour une voiture coûtant plus de 60.000 €, bien sûr. Car oui, c'est le prix de notre voiture d'essai avec toutes ses options...

Chouette

Ouvrir la porte. Entrer. Et découvrir avec un soupir de soulagement que l'EQA possède toujours un volant multifonction "à l'ancienne", avec un bouton rotatif pour le volume et de vrais boutons. C'est tellement plus agréable, convivial et rapide que ces redoutables zones tactiles sur les volants des dernières classes C et S, par exemple. Tout n'était pas forcément mieux dans le passé, mais l'ergonomie des volants Mercedes l'était...

Pour le reste, j'aime les intérieurs récents de Mercedes : les matériaux, le design, mais surtout leur jeu de lumières lorsque l'éclairage d'ambiance est commandé. Certains peuvent trouver cela trop kitsch, mais je n'y suis pas insensible. Le point fort de cette EQA est le "ciel étoilé" sur le tableau de bord, qui laisse tous les passagers sans voix. C'est vraiment impressionnant.

Bien sûr, les kilos supplémentaires de cette GLA électrique se font sentir, mais ce SUV compact conserve toujours une grande vivacité. Les performances sont un autre facteur : l'EQA 250 semble beaucoup plus rapide que ne le suggère le temps d'accélération officiel de 8,9 s pour le sprint de 0 à 100 km/h - mais ce sont surtout les sprints intermédiaires flashy qui sont addictifs.... Le fait que je me sois retrouvé avec une consommation d'essai assez élevée de 19,8 kWh/100 km peut être dû à cela, mais il semble que ce soit surtout dû à la fraîcheur de l'automne. L'autonomie a donc fluctué autour de 380 km, ce qui n'est pas si loin des 424 km annoncés par Mercedes.

Dommage

Autant le siège avant était bon, autant le siège arrière était une vraie déception. On remarque ici que l'EQA a dû faire des compromis pour accueillir sa grande batterie : le plancher à l'arrière est plus haut... sans que le siège soit plus haut. En conséquence, j'étais extrêmement mal à l'aise au niveau du dos, avec les genoux relevés. Pauvres adolescents qui doivent voyager comme ça...

Le coffre également souffre de l'électrification. Bon, pas l'espace bagages stricto sensu, mais où peut-on ranger les câbles ? Pas sous le plancher, car cet espace est beaucoup trop peu profond. Et les sacs fournis par Mercedes pour ranger les deux câbles étaient tout juste assez grands : c'était comme essayer de remettre une tente pop-up dans sa housse. Après quelques tentatives infructueuses, j'ai abandonné et j'ai simplement jeté les câbles dans le coffre. Ce qui le rendait de facto largement inutilisable.

Je n'ai pas à me plaindre de la conduite de cette EQA. Seul le mode de conduite à une pédale de la récupération d'énergie (position 'D--' avec les palettes sur le volant) est sans intérêt à mon avis. La raison ? Le frein moteur n'est pas appliqué immédiatement dès que vous levez le pied de la pédale de droite, mais laisse d'abord la voiture rouler par inertie pendant un court instant, puis la ralentit de manière disproportionnée. Très désagréable, et difficilement dosable. Le réglage du mode D-, plus doux, est beaucoup plus convaincant, et en pratique, j'ai roulé dans ce mode toute la semaine.

Donc

J'ai deux ressentis sur cette Mercedes EQA 250. D'une part j'ai beaucoup aimé la conduire, avec sa vivacité et le punch de son moteur électrique (les variantes plus puissantes ne sont vraiment pas nécessaires selon moi). D'autre part, elle prétend avoir des ambitions de voiture familiale, et à cet égard, elle ne tient pas ses promesses. Et quand je regarde l'étiquette de prix, mon enthousiasme initial est quelque peu tempéré.

Dans cet article : Mercedes-Benz, Mercedes-Benz EQA

Secrétaire de Rédaction Autogids

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