- Nom: Van Kerckhoven
- Prénom: Werner
- Date de naissance: 1er mai 1977
- Fonction à la rédaction: secrétaire de rédaction
Ta passion pour l’automobile, ça date de quand?
« Déjà dans ma tendre enfance, j’avais du mal à quitter la voiture familiale je traînais toujours autour. Ensuite, j’ai usé ma collection de petites voitures Matchbox et Majorette jusqu’à la corde. Et vers l’âge de 10 ans, quand j’ai eu mes premiers jeux de 32 cartes de familles avec les données techniques des voitures, je ne pouvais plus m’arrêter d’y jouer. »
Ton premier «contact» avec AutoGids (Le Moniteur Automobile) ?
« Dans la salle d’attente de notre médecin de famille. Mais pour être honnête, je n’étais pas intéressé plus que ça par les essais. Ce qui m’intéressait surtout, c’était le cahier bleu avec les prix des voitures neuves. C’est sans doute là qu’est née mon obsession du concept «value for money». Elle ne m’a jamais quitté. »
Ton job de rêve, dans l’automobile (en dehors de journaliste) ou ailleurs?
« J’aurais adoré être conducteur de train sur la Kuranda Scenic Rallway; je pense qu’il doit être impossible de s’ennuyer avec une vue pareille ! »
Où aurais-tu aimé/aimerais-tu être stagiaire?
« Sans aucun doute au quartier-général de General Motors dans les années 50. Les années de la course vers l’espace, ce qui a conduit à la naissance de concept cars incroyables, bardés d’ailerons, de moteurs de fusée, d’ailes géantes, etc. Cette croyance sans faille dans le progrès technologique dans un contexte d’optimisme débridé a dû être merveilleuse. »
Ton garage idéal en deux voitures?
« Une Mercedes Classe C ou E break bardée d’options. Je crois que, pour un usage quotidien, il n’y a pas mieux. Et si je dois m’orienter vers un plaisir égoïste, je citerais une Smart Roadster, quoiqu’une Mazda MX-5 RF me tenterait bien aussi… »
Tes routes préférées pour rouler?
« Peu importe, à partir du moment où il n’y a pas de trafic. Il n’est pas nécessaire que ce soit le Grossglockner ou la Pacific Coast Highway; je peux parfaitement profiter d’une balade nocturne, tranquille, dans un petit village tous feux éteints ou dans les champs autour de chez moi, en Flandre. »
As-tu des «héros» dans l’histoire de l’automobile?
« Oui, Raymond Loewy, qui introduisit le dessin de la bouteille de Coca dans l’industrie automobile en 1962. Il est à l’origine de tant de belles voitures ! »
Une voiture qui t’ennuie?
« Plus c’est gros, cher et monstrueux, moins ça m’intéresse. Une Rolls-Royce ou autres voitures de ce genre ne me font absolument rien. »
Ta voiture «moche» préférée?
« La Suzuki Ignis Sport du début des années 2000. C’est tout sauf un exemple d’élégance automobile, mais pourtant, quelle voiture c’était! Un signe avant-coureur des lignes que la belle petite Swift apporterait un peu plus tard. »
Ta voiture de film/série préférée?
« Sans aucun doute, le van GMC Vandura dans «The A-Team» (l’Agence tous risques). Ses jantes «turbines» peintes en rouge, ça le fait encore aujourd’hui ! »
Ce qui t’horripile dans l’automobile moderne?
« Leur puissance, ça devient ridicule. L’ironie, c’est que les voitures n’ont jamais été aussi puissantes qu’actuellement, mais d’un autre côté, elles sont devenues tellement aseptisées qu’on ne ressent même plus les effets de cette puissance démesurée. Et aussi cette volonté de faire de la voiture une extension du smartphone! Si on pouvait revenir à l’essentiel ! »
Un truc assez inhabituel que tu as fait (en rapport avec l’automobile)?
« Je me souviens que, vers la fin des années 80, on s’était retrouvés à 7 ou 8 dans une Renault Fuego, dont 2 ou 3 allongés dans le coffre, le nez contre la bulle en verre. C’était drôle à l’époque, mais totalement impensable actuellement ! »
Si Marty McFly te programme sa DeLorean pour une balade, il t’emmène où?
« En l’année 1969; celle du voyage vers la Lune, Woodstock… mais surtout l’année où Eddy Merckx gagne son premier Tour de France et devient un véritable héros. Et si ça doit être lié à l’automobile, je dirais l’époque des Groupe C au Mans. »
Demain, tu gagnes à Euromillions…
« Je me constituerais une petite collection de coupés japonais des années 80 et 90, mais j’irais aussi vers des modèles américains plus brutaux, style Corvette C3, C4 ou C5 par exemple, ou une Pontiac Transam de 1970. Sans oublier une Buick Riviera de 1965, une des voitures que je considère comme les plus belles du monde. »
La voiture à collectionner d’urgence?
« Honnêtement, je n’y réfléchis pas trop. Je pense qu’il y a des voitures qui ne valent rien aujourd’hui, qu’on peut acheter pour une croûte de pain, comme la Ford StreetKa ou la MG ZR, par exemple, et qui sont pleines de charme. Sans doute aussi grâce à leurs innombrables petits défauts. »
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