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Premier essai / Nissan Qashqai 2019 : Transplantation cardiaque

Rédigé par Kevin Kersemans le

Le Qashqai est la première Nissan à utiliser le 1.3 à essence que l'on connaît déjà chez Renault et Mercedes. Dans le même temps, il troque sa transmission automatique CVT Nissan contre la boîte robotisée à deux embrayages assortie à ce nouveau moteur.

Le concept

Le Qashqai, qui a été voici une dizaine d'années l'un des pionniers dans le segment des crossovers compacts, a bénéficié d'un restylage l'an dernier. L'opération avait pour but de pérenniser son statut de best-seller, surtout face à l'un de ses plus dangereux rivaux asiatiques, le Hyundai Tucson. Ce restylage se bornait toutefois à l'esthétique, les caractéristiques techniques restant quasi inchangées. Cette fois, c'est donc la mécanique qui évolue, avec l'arrivée sous le capot du 1.3 DIG-T. Ce 4 cylindres est l'un des fruits de la collaboration entre l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi et le groupe Daimler. Il équipe déjà divers modèles des deux groupes, comme les Renault (Grand) Scénic, Mégane, Captur ou Kadjar et les Mercedes Classe A (160, 180 et 200). L'Alliance compte le construire à environ un million d'exemplaires par an dans l'usine Nissan de Sunderland, en Grande-Bretagne, mais aussi dans l'usine Renault de Valladolid, en Espagne.

Ce qui change

A bord du Qashqai, ce nouveau 1.3 se voit proposé en 140 et 160 ch. Il remplace aussi bien l'ancien 1.2 (115 ch) que le 1.6 (163 ch). Alimenté par injection directe, il est entièrement en aluminium et présente une architecture compacte, dans le but de perdre des kilos (grâce, entre autres, à une culasse triangulaire). Il se caractérise encore par un collecteur d'échappement partiellement intégré à la culasse (pour un meilleur refroidissement des gaz d'échappement et une amélioration de la combustion), un revêtement plasma des parois de cylindres (comme dans la Nissan GT-R!), une wastegate (soupape de surpression de turbocompresseur) à pilotage électronique (pour améliorer sa vitesse de réaction), ainsi qu'une distribution variable à l'échappement comme à l'admission. On a donc affaire à une mécanique très contemporaine, ce qui se traduit par des émissions de CO2 bien moindres que celles des anciens 1.2 et 1.6: de 121 à 131 g/km, selon le niveau d'équipement.

La version 140 ch dispense un couple maxi de 240 Nm, soit autant que le précédent 1.6 (et 50 Nm de plus que le douze-cents…), tandis que la variante 160 ch propose un couple de 260 Nm, voire 270 Nm avec la boîte de vitesses robotisée à 2 embrayages et 6 rapports figurant parmi les options. Cette dernière est l'autre grande nouveauté technique dont bénéficie le Quashqai. A terme, elle sera également proposée avec le 1.5 dCi. Si l'on fait abstraction de la GT-R, c'est la première fois que Nissan commercialise une boîte robotisée: jusqu'à présent, la marque japonaise ne jurait que par la CVT. Cette technique avait été à nouveau envisagée, mais les réalités économiques ont incité les Japonais à s'aligner sur le choix technique de leurs partenaires au sein de l'Alliance.

On rappellera que Nissan a été l'un des premiers à proposer une caméra à 360°, mais l'infodivertissement NissanConnect tel qu'on le connaissait jusqu'à présent commençait tout doucement à accuser le poids des ans, tant en ce qui concerne ses possibilités que sa facilité d'utilisation. Le New NissanConnect fait oublier tout cela. Son écran tactile (toujours équipé de touches rapides «physiques») réagit particulièrement bien et l'intégration du smartphone se révèle aisée, avec Apple CarPlay et Android Auto. Le système propose encore des commandes vocales et de nombreuses possibilités de personnalisation. Il existe par ailleurs une appli pour smartphone qui permet, entre autres, de retrouver rapidement la voiture quand on ne sait plus où on l'a garée: pratique! On signalera enfin la possibilité d'effectuer des mises à jour par WiFi, ou de charger dans la navigation, toujours via WiFi, des trajets tout préparés. Le New NissanConnect n'est pas disponible avec l’exécution de base Visia. Il est en option sur l'Acenta (850 €, soit 150 € moins cher que l'ancien système) et de série sur les N-Connecta, Tekna et Tekna+.

Comment ça roule

Si Nissan a donc repris le «hardware» que constitue la boîte robotisée, il en a toutefois retravaillé les réglages. Et avec succès, puisque le 1.3 DIG-T 160 DCT dont nous avons pu prendre le volant réalise un quasi-sans-faute sur ce point, surtout en ce qui concerne la douceur de passage des rapports. Ici, pas le moindre à-coup à déplorer, y compris au démarrage, où le défaut est souvent constaté avec les transmissions robotisées des constructeurs allemands, y compris chez Mercedes – qui utilise pourtant le même ensemble moteur-transmission dans la Classe A…

D'un autre côté, la DCT de Nissan ne fait sans doute pas partie des plus rapides, mais on ne peut certainement pas la qualifier de lente ou de paresseuse. Et sa gestion est suffisamment intelligente pour que le conducteur ne regrette jamais réellement l'absence de palettes au volant. Quant au 1.3 DIG-T proprement dit, il est un exemple de douceur, tout en se montrant nettement plus alerte dans les basses rotations que les moteurs qu'il remplace, qu'il s'agisse du 140 ou du 160 ch. Au chapitre de la tenue de route, les choses ne changent pas: le Qashqai fait toujours preuve d'un comportement sain et prévisible, mais pas vraiment joueur, alors que la direction aurait pu se montrer plus précise aux alentours du point milieu.

Budget

Nissan commercialise temporairement le Qashqai 1.3 DIG-T aussi bien avec l'ancien infodivertissement Nissan Connect qu'avec un infodivertissement inédit. Dans ce cas, le prix augmente légèrement (350 €), mais cette version n'en est pas moins la plus recommandable à nos yeux, tant le nouveau système apporte de progrès. En exécution de base Visia (uniquement avec le moteur 140 ch), assez dépouillée, la voiture coûte dans les deux cas 23.990 €, tandis que l'Acenta du nouveau millésime, mieux équipée, s'affiche à 26.690 €. Pour le moteur 160 ch, le supplément est à chaque fois de 2.000 €. Quant à la boîte DCT, réservée à la 160 ch, elle impose un effort financier de 1.550 €.

Notre verdict

L'arrivée de la boîte robotisée à deux embrayages signe-t-elle l'arrêt de mort de la transmission automatique CVT chez Nissan? Il est encore trop tôt pour le dire. «Nous attendons de voir les réactions de notre clientèle», souligne-t-on chez le constructeur. Il y a néanmoins gros à parier qu'elles seront positives. Ce qui nous fait regretter que cette excellente boîte soit l'apanage de la 160 ch. On peut aussi déplorer que la transmission 4x4 soit réservée aux Diesel. Reste que ce nouveau 1.3 DIG-T et cette connectivité  (enfin…) remise au goût du jour vont certainement aider le Qashqai à tenir son rang, en attendant l'arrivée de son successeur, qui jouera la carte de l'hybridation.

Dans cet article : Nissan, Nissan Qashqai

Journaliste AutoGids/AutoWereld

Instagram: @kvnkrsmnsonwheels

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