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Premier essai / BMW M3 CS Touring : familiale très pressée

Rédigé par Frédéric Kevers le

Non seulement BMW propose enfin une variante Touring de sa M3, mais elle lui accorde le traitement CS plus extrême. Est-ce bien raisonnable ? Le Moniteur Automobile s'est sacrifié et l'a essayée pour vous !

BMW a enfin répondu aux attentes des afficionados de la M3 désireux d’une variante à vocation plus familiale en commercialisant la M3 Touring, première du genre. Non contente d’offrir une alternative officielle à la très appréciée – mais très rare – Alpina B3 Touring, la marque à l’hélice offre à son break sous stéroïdes le même traitement anabolisant qu’à la berline ou au coupé M4 avec cette version CS à la fois plus légère, plus puissante et plus rigoureuse. Mais cette M3 CS Touring, plus « familiale », a-t-elle sa place sur un circuit comme le suggère son badge spécifique ?

Design BMW M3 CS Touring

Visuellement, la CS se distingue par son liseré rouge, ses badges CS, son cerclage rouge de calandre et ses phares jaunes inspirés de la compétition quand l’habitacle arbore quelques détails rouges et le lettrage CS éclairé des baquets, entre autres.

Review BMW M3 CS Touring (2025) - eerste test AutoGIds

Cette version CS s'allège de 15 kg (non ne riez pas !) grâce à l’usage du PRFC (plastique renforcé à la fibre de carbone) au niveau du capot, de la lame avant, des prises d’air antérieures, des rétroviseurs ou du diffuseur. Un matériau léger que l’on retrouve également dans l’habitacle pour les sièges baquets, les palettes au volant, certains inserts décoratifs ou encore l’accastillage de la console centrale.

Review BMW M3 CS Touring (2025) - eerste test AutoGIds

Reste qu’à 1.925 kg en ordre de marche, ce break CS tient davantage du buffle énervé que du guépard pressé.

Spécifications BMW M3 CS Touring

Intrinsèquement, la M3 CS Touring a droit aux mêmes modifications que la berline et le coupé éponymes. Pour rappel, les lettres CS signifient Competition Sport et se traduisent par moins de poids, plus de puissance et un châssis plus affûté. Le 6 en ligne TwinPower Turbo est retravaillé : carter plus rigide, vilebrequin forgé, culasse à noyau imprimé en 3D, système de refroidissement et lubrification optimisés pour un usage intensif sur circuit, pression de turbo portée à 2,1 bars.

Review BMW M3 CS Touring

Suffisant pour porter la puissance à 550 ch (+40 ch) de 6250 à 7200 tr/min, tandis que le couple se maintient à 650 Nm, disponible ici de 2750 à 5950 tr/min. La sonorité gagne un peu de résonnance "métallique" par la même occasion, mais le caractère n'est pas transfiguré. 

Review BMW M3 CS Touring

Une cavalerie toujours associée à la boîte automatique à huit rapports, à la transmission intégrale M xDrive et au différentiel M actif. Résultat ? Un 0 à 100 km/h abattu en 3,5 s, 11,7 s pour atteindre 200 km/h et une vitesse de pointe limitée électroniquement (pour préserver les pneus ?) à 300 km/h avec le pack M Driver.

Au volant BMW M3 CS Touring

Pour vérifier le bien-fondé de cette fiche technique et des ajustements châssis — jantes forgées 19/20’’, suspensions et freins recalibrés, électronique revue (DSC, M Dynamic Mode) — nous avons emmené la M3 CS Touring sur le tracé « Club » de Magny-Cours.

Review BMW M3 CS Touring

Une piste technique qui met avant tout en exergue les qualités et manquements d’un châssis plus qu’elle ne récompense la puissance. En dépit de sa masse considérable et de sa puissance débordante, cette M3 CS Touring affiche une rigueur et une agilité surprenantes.

La répartition de la puissance très typée propulsion favorise un comportement joueur tout en maximisant la motricité en sortie de virage. Dans les grandes courbes, la stabilité est impériale. Dans les enchaînements serrés, en revanche, la masse et la brutalité du moteur peuvent rompre l’équilibre en un instant.

En sus, les gommes plus tendres, plus adhérentes mais au décrochage plus violent, lui dessinent un caractère bien marqué, aussi jouissif qu’exigeant. Il faudra être fin pilote pour en extraire la quintessence.

Review BMW M3 CS Touring

Et pourtant, le premier élément qui appelle à une pause n’est ni la mécanique, ni les pneus, ni les freins... mais les baquets carbone. Leur excroissance centrale entre les cuisses est une absurdité ergonomique : gênante en roulage, risible à l’arrêt. Ni adaptée aux chronos, ni aux courses au supermarché. Un exercice de style qui sacrifie l’usage sur l’autel de l’image.

Conclusion BMW M3 CS Touring

Plus radicale, plus affûtée, plus violente pour qui saura en exploiter la substantifique moelle, cette M3 CS Touring démontre une nouvelle fois le savoir-faire du département M tout en préservant les aspects pratiques d’un break familial. Mais de là à justifier un supplément de… 50 000 € par rapport à une M3 Competition Touring ? Le cœur – et la soif d’exclusivité – a ses raisons que la raison ignore…

Dans cet article : BMW, BMW Série 3

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