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Premier essai / Hyundai Ioniq 9 Dual Motor Performance – Mister president

Rédigé par Steven Appelmans le

Hyundai élargit son offre électrique vers le haut de gamme et affirme même que le Ioniq 9 est si parfait qu’il devrait d’emblée s’installer en nouvelle référence de son segment. Prétention déplacée ? Le Moniteur Automobile l'a essayé.

Hyundai is een Ioniq rijker. Eentje die de elektrische troepen komt leiden zelfs. Een hogere ranking die de Ioniq 9 opnieuw dankt aan de gebruikelijke ingrediënten - e-GMP-platform, 800 volt-archtitectuur, ... - zij het in deze opgesmukt met een hoop chique materialen, digitale luxe en vooral plek, veel plek.

Een combinatie die maakt dat de Ioniq 9 een dusdanig sterke vuist kan maken dat hij los door dat premiumplafond zou moeten kunnen hameren. Moeten de BMW's, Audi's en Mercedessen van deze wereld gewaarschuwd zijn? Of leest het op papier net allemaal iets hoogstaander dan het in werkelijkheid is?

Design Hyundai Ioniq 9 (2025)

Au premier contact visuel, la Ioniq 9 en impose. Avec près de 5 mètres de long, 2 mètres de large et 1,80 mètre de haut, c’est un vaisseau pachydermique que l’on craint déjà de devoir garer. En particulier dans les emplacements de parking à étages de nos contrées. 

Reconnaissons toutefois que Hyundai – à la différence de sa cousine Kia EV9 – est parvenu à dissimuler partiellement ce gabarit imposant dans un savant travail de style. Merci au design dit « aéresthétique ». 

2025 Hyundai Ioniq 9 Dual Motor Performance

Grâce à la partie arrière en « boat tail » et au hayon compact, l’Ioniq 9 paraît nettement moins massive qu’elle ne l’est en réalité. En plus d’être visuellement mieux équilibrée, cette Ioniq 9 soigne aussi son aérodynamisme. Elle revendique un coefficient de traînée de seulement 0,25, remarquable pour un SUV de ce gabarit. Ce chiffre flatteur est notamment obtenu grâce aux poignées de porte affleurantes, à des jantes au dessin optimisé et à un soubassement entièrement caréné. Autant d’éléments qui participent à l’efficience énergétique, mais aussi à une certaine élégance globale. Car malgré ses dimensions de mastodonte, la Ioniq 9 évite l’écueil de l’excès visuel.

Plus visuellement équilibrée, l'Ioniq 9 soigne également son aérodynamisme. Elle affiche un coefficient de traînée de seulement 0,26, remarquable pour un SUV de cette taille. Ce chiffre est le fruit de de sa chute de toit subtile, d’une poupe courte, de poignées de porte affleurantes, de jantes au design optimisé et d'un soubassement entièrement caréné, des éléments qui contribuent à son efficience énergétique et à son élégance générale, sans excès visuels.

Habitacle et coffre Hyundai Ioniq 9 (2025)

Nous disposions de la version haut de gamme Calligraphy, dans laquelle le cuir recouvrant les sièges est de la véritable peau bovine, tandis que le ciel de toit est tendu d’un élégant tissu suédine. Ce niveau de raffinement confère à la Ioniq 9 un cachet que l’on n’avait encore jamais associé à une Hyundai. Ces matériaux sont assemblés avec soin – un savoir-faire que la marque maîtrise depuis quelque temps déjà – et que les zones les plus fréquemment en contact avec les doigts bénéficient de surfaces au toucher particulièrement doux. 

Ce n’est pas fini, l’ergonomie impressionne. Des molettes physiques pour la climatisation et le volume audio nous rappellent que l’on préfère mille fois cette solution à la froideur d’un écran tactile.  Cela dit, la structure des menus derrière l’écran tactile de 12,3 pouces – doublé d’un tableau de bord numérique de même taille – se montre d’une logique exemplaire. Seul reproche: ne pas aller assez loin en matière de services connectés. Certes, Amazon Music et Soundcloud sont bien intégrés. Mais que vaut cette offre si la majorité des clients utilise... Spotify ?

Le généreux empattement de 3,13m dégage un espace intérieur gigantesque, si vaste que Hyundai propose d’office la Ioniq 9 avec trois rangées de sièges. La seule décision à prendre est - à l’instar de l’EV 9 - celle de la configuration de la deuxième rangée : banquette classique ou paire de sièges individuels de type captain chairs. 

2025 Hyundai Ioniq 9 Dual Motor Performance

En six comme en sept places, chaque assise accueille un adulte dans les meilleures conditions. Dans la version Performance (livrée d’office dans la finition la plus luxueuse), les sièges latéraux de la deuxième rangée sont non seulement chauffants, mais également ventilés. Ajoutez à cela des ports USB à chaque place (délivrant jusqu’à 100 watts – à condition d’avoir le câble adéquat). Une prise 240 volts est également installée dans une paroi du coffre.

La troisième rangée s’escamote ou se replace sans effort (électriquement), tandis qu’une simple pression sur un bouton situé en haut du dossier de la banquette centrale suffit à la faire basculer, pour accéder plus facilement aux places du fond – gare à la tête quand même, ce toit plongeant n’est pas idéal).  Avec sept occupants à bord, la Ioniq 9 garantit encore 338 litres de volume de coffre. 

Si les deux sièges arrière ne sont pas utilisés, ce volume grimpe à 908 litres, et atteint un impressionnant 2.419 litres en configuration cargo deux places, le tout facilité par un plancher parfaitement plat. Le cache-bagages disparaît dans un compartiment dédié sous le plancher.

Motorisations et performances Hyundai Ioniq 9 (2025)

Comme son nom l’indique, la Dual Motor Performance testée ici mise avant tout sur son potentiel dynamique pour vous séduire. Avec deux moteurs de 214 ch chacun, cette Hyundai délivre 428 ch et un couple de 700 Nm, suffisants pour expédier le 0 à 100 km/h en 5,2 secondes.

2025 Hyundai Ioniq 9 Dual Motor Performance

Une valeur tout à fait respectable, tout comme sa vitesse de pointe de 200 km/h. En clair, la Ioniq 9 de la voie de gauche… sur Autobahn.

Batterie, charge et autonomie Hyundai Ioniq 9 (2025)

Avec une capacité de batterie de 110,3 kWh, la version Dual Motor Performance testée est censée, selon les chiffres WLTP, atteindre 600 kilomètres à l’aide d’une seule charge. Dans la pratique – du moins d’après notre expérience sur les routes belges – il faut pourtant presque diviser cette valeur par deux. Accordons lui quelques circonstances atténuantes. 

Notre Ioniq 9 d’essai était flambant neuve, et on sait aujourd’hui que les cellules d’une batterie réclament plusieurs cycles de charge avant d’atteindre leur rendement optimal.

2025 Hyundai Ioniq 9 Dual Motor Performance

Une deuxième explication tient à notre parcours d’essai, qui s’est déroulé en grande partie sur autoroute. Hyundai aura beau avoir poli son SUV comme un galet, au bout du compte, cela reste un très gros galet de 2,7 tonnes (2,8 dans le cas de notre version d’essai) qui, à 120 km/h, doit fournir un effort conséquent pour pousser un sacré volume d’air. Tout bien considéré, notre moyenne de 25 kWh/100 km n’a donc rien de scandaleux.

La consommation baisse logiquement sur le réseau secondaire, en ne tombant cependant jamais sous les 20 kWh/100 km. Ce que confirme aussi la consommation de référence WLTP, annoncée à 20,6 kWh/100 km. 

Grâce à l’architecture 800 volts de la plateforme E-GMP, elle encaisse jusqu’à 233 kW en courant continu. Et d’après notre expérience, non seulement elle atteint réellement cette puissance, mais le système brille par son endurance. On peut donc raisonnablement compter sur un temps de recharge de 10 à 80 % en à peine plus de 24 minutes, comme annoncé.

Conduite et confort Hyundai Ioniq 9 (2025)

Autrement dit, si l’autonomie constitue votre priorité, mieux vaut vous tourner vers la version Long Range à moteur unique. D’autant que la Ioniq 9 est parfaitement dans son élément sur autoroute. Cela tient d’abord à l’amortissement, assuré par un train avant de type MacPherson et un essieu arrière multibras, garants de douceur. Et c’est à vitesse soutenue (voire interdite) que le SUV coréen impose son principal argument de vente : le silence à bord. Bluffant, tout simplement.

Pour un résultat optimal, mieux vaut – comme dans notre cas – opter pour le système audio Bose avec technologie Active Noise Cancelling-Road, qui neutralise les bruits de roulement et de vent à l’aide d’ondes sonores inversées. Mais même sans cette technologie, le calme régnant à bord est impressionnant. Le vitrage acoustique est de série, tout comme les pneus spécifiques à haute résistance aux bruits. On affirme sans exagération que cette Hyundai rivalise, sur ce point, avec les références du très haut de gamme.

Aucune voiture n’étant parfaite, il demeure quelques points perfectibles. À commencer par la suspension. Ce flottement agréablement contenu que nous saluions sur autoroute se transforme rapidement en un trépignement nerveux sur les petites irrégularités. Cela devrait en principe profiter au dynamisme, mais la Ioniq 9 n’est pas une sportive, et on n’a jamais eu envie de négocier des virages couteau entre les dents. Le mode de conduite Sport ne change pas grand chose. 

2025 Hyundai Ioniq 9 Dual Motor Performance

Et puis que penser de ses prétendues aptitudes hors des routes goudronnées? Les modes électroniques boue, le sable ou neige sont sympas sur le papier, mais pas la peine d’envisager une trip africain en Hyundai Ioniq 9. Cela vous filera juste un coup de main bienvenu en cas de pépin, sur une pelouse et/ou dans une neige pas trop épaisse. À la place, une suspension pneumatique aurait pu faire des merveilles… 

Critique similaire à propos du réglage des aides électroniques à la conduite. L’assistance au maintien dans la voie ne se révèle vraiment qu’en tandem avec le régulateur de vitesse adaptatif ; dans tous les autres cas, le guide de changement de voie automatique agit de manière assez brusque, sans toujours garder une trajectoire parfaitement rectiligne, tandis que le régulateur de distance freine parfois un peu trop tard à notre goût.  

Ne soyons pas trop sévère. Le problème tient avant tout au calibrage de ces assistances. Un point qu’il est facile de corriger en désactivant certains systèmes ou, dans le cas de la récupération d’énergie, de choisir l’un des quatre niveaux prédéfinis. En tout cas, c’est dans ce domaine que la Ioniq 9 – pour la première fois – ne tient plus la comparaison avec le peloton des modèles premium.

Prix Hyundai Ioniq 9 (2025)

Non, n’avons pas perdu le sens des réalités, mais à 86.999 € pour notre version Performance, hormis la peinture métallisée, les rétroviseurs-caméras (1.500 €, que nous ne recommandons pas) et la configuration six places (3.000 €), il n’y a tout simplement plus d’options. Par rapport aux concurrentes directes, cette Hyundai est un bon plan.  

Conclusie Hyundai Ioniq 9 (2025)

La Ioniq 9 est un excellent SUV électrique de luxe. Ses quelques points faibles confirment le haut niveau de tout le reste, d’une impressionnante rigueur.  L’espace à bord, l’ergonomie bien pensée, le confort des sièges, l’immense coffre et le niveau de luxe élevé s’ajoutent à une base technique saine : une grande batterie, une capacité de recharge rapide élevée et un ensemble moteur performant. Mis bout à bout, Hyundai a peut-être raison: qui peut dire mieux?

 

Dans cet article : Hyundai, Hyundai Ioniq 9

Journaliste AutoGids/AutoWereld

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