Certes, ses performances sortent d'un autre tonneau: la M3 colle près d'une seconde dans la vue à sa devancière (23,3 s contre 24,2) au kilomètre arrêté. Ou abat le 0 à 100 en 4,8 s contre 5,2 pour celle qu'elle remplace avec 95 kg d'embonpoint. Alors que le V8 est plus léger que le 6 cylindres en ligne... Preuve que suréquipement et goût du luxe ont primé, les gadgets de confort passant avant la démarche purement sportive, dont l'esprit aurait dû prescrire à BMW M GmbH d'être plus regardant sur l'étagement des
deux premiers rapports de boîte et sur la tenue du freinage en effort prolongé. Des enfantillages d'adulte. Donc, par définition, faciles à surmonter (la «7 vitesses» robotisée, c'est pour bientôt) ou, en tout cas, peu susceptibles de pousser ses inconditionnels à la déconsidérer.
Dans cet article : BMW, BMW Série 3