Le gavage des moteurs par turbo (ou par compresseur) ne choque plus personne. Rien à voir avec l’érythropoïétine – la fameuse et funeste EPO – tant décriée. Même si l’effet peut être comparable : forcer artificiellement la capacité respiratoire du sujet qui se l’administre… Donc ses performances et sa résistance aux efforts prolongés.
Si les humains sportifs trichent en recourant – avec de gros risques pour leur santé – à cette hormone de synthèse, les moteurs sportifs, eux, peuvent s’insuffler de l’air à l’aide d’une ou de deux «turbines», qu’ils gardent en permanence sur eux sans hypothéquer leur longévité. Ça permet d’obtenir plus de puissance et de ressource en réduisant la cylindrée, voire même, grâce à l’injection directe, diminuer les émissions de dioxyde de carbone et la consommation.
Ce qui valait pour le Diesel, plus naturellement frugal en carburant, vaut aussi pour l’essence.
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Dans cet article : BMW, BMW Série 5 , Audi, Audi A6