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Essai détaillé / Opel Astra Electric: Minimum syndical

Rédigé par Frédéric Kevers le

L’Astra a droit à une nouvelle variante électrique qui profite d’une autonomie officielle dépassant la barre psychologique des 400 km. Cette Opel est-elle compétitive pour autant? Poser la question… Texte: Frédéric Kevers | Photos: Jonathan Godin

  • Avis Rédaction /20

Hériter des gènes de la Peugeot 308 n’a pas que de mauvais côtés pour l’Opel Astra qui y gagne un comportement routier sensiblement plus incisif et dynamique qu’auparavant. Certes les réglages sont assagis par rapport à la compacte française, mais la direction s’avère particulièrement précise et parfaitement centrée, bien que nous l’ayons trouvée un poil légère et avare en informations. Combinez cela à la rigidité supplémentaire et au centre de gravité rabaissé et mieux centré de cette version électrique et vous obtenez une Astra vraiment très agréable à emmener sur une route sinueuse. Avec 1.736 kg sur la balance en ordre de marche, cette Opel Astra Electric n’est pas à proprement parler un poids plume, mais cette masse conséquente ne se ressent pas au volant. Pour éprouver ses aptitudes, nous avons emmené l’Astra sur les superbes routes vallonnées et riches en virolos de tout bord qui sillonnent les Ardennes. Un terrain de jeu idéal pour valoriser les qualités d’un châssis ou mettre en exergue ses faiblesses. Précise dans ses placements en entrée de virage, franche dans ses mises en appui et progressive en cas d’excès d’optimisme, l’Astra s’est révélée aussi agile sur un tracé tortueux que stable dans les grandes courbes ou lors d’un freinage violent. Clairement, l’Astra ne rechigne pas à encaisser un rythme soutenu… mais vous impose alors la frustration d’une cavalerie insuffisante. Le couple n’est pas à blâmer. Avec 270 Nm disponibles sans délai, le maintien de votre élan ne pose pas de problème particulier tant qu’il ne vous faut pas ralentir exagérément. C’est davantage en matière de punch que le bât blesse. Avec 9,2 s pour passer de 0 à 100 km/h, une valeur somme toute quelconque de nos jours, il faut savoir anticiper au moment de s’extirper d’un carrefour, de dépasser un camion ou un bus et s’extraire d’une épingle peut parfois s’avérer laborieux. La réponse prend la forme d’une poussée mollassonne qui n’inspire pas une confiance démesurée. Certes, vous ne vous mettrez jamais en danger à son volant, mais l’une des grandes forces des voitures électriques tient à leur punch sur les premiers mètres. Une vivacité qui fait défaut à cette Astra Electric. Pourquoi? La réponse est aussi simple que pragmatique: 156 ch pour 1.800 kg, ce n’est pas mirobolant quel que soit le type de motorisation. Ha ces fameuses lois de la physique! En parlant de celles-ci, l’Opel ne les exploite pas au mieux non plus lorsqu’il s’agit de mettre à profit l’inertie pour récupérer de l’énergie. Outre l’absence de réglages pour l’intensité de la régénération au freinage, l’Astra électrique ne permet pas la conduite «one pedal». Sous 15-20 km/h, le phénomène de ralentissement s’atténue fortement et allonge alors sensiblement la distance parcourue avant que la voiture ne marque l’arrêt complet. 
Sur le plan de l’ergonomie, cette Astra à la sauce PSA – pardon Stellantis – souffle à nouveau le chaud et le froid. Le conducteur retrouve donc des boutons physiques bien agencés et facilement accessibles pour les fonctions de base telles que la climatisation ou le réglage du volume par exemple. Mais il devra aussi composer avec des commandes au volant moins cohérentes et agréables à exploiter que l’Astra de la génération précédente. Heureusement, le passage sous tutorat français n’a pas sonné le glas des fameux sièges avant certifiés AGR. Ces derniers offrent toujours un excellent compromis entre maintien, confort et fermeté et s’érigent en compagnons idéaux lors de longs trajets. Nous regrettons juste un léger manque d’amplitude dans les réglages du siège et du volant qui ne nous ont pas permis de trouver une position de conduite idéale. Mais cela relèvera probablement avant tout de la morphologie de chacun. En complément de sièges réussis, l’Opel Astra Electric avance un excellent compromis de suspension qui garantit à la fois un comportement réjouissant et un confort de roulage agréable, renforcé par l’insonorisation plutôt réussie. Si bien qu’en définitive, il fait bon rouler au volant de cette compacte allemande.

Dans cet article : Opel, Opel Astra

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