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Essai détaillé / Lotus Eletre S: Nouvel-an Chinois

Rédigé par Xavier Daffe le

Oui, bon d’accord, une Lotus qui se présente sous la forme d’un SUV, électrique de surcroît et assemblé en Chine, ça peut paraître suspect de prime abord. Pourtant, à condition de la prendre pour ce qu’elle est, l’Eletre est la plus innovante des Lotus depuis longtemps. Hérésie? Début d’Alzheimer? Perte de foi en ce que devrait être l’automobile? Rien de tout cela. On vous explique, posément. Texte : Xavier Daffe | Photos : Lennen Descamps

  • Avis Rédaction 15.80 /20

De fait, dès les premiers mètres parcourus sur le mode de conduite «Tour» engagé par défaut (les autres étant Sport, Range, Individual et Off-road, la version R y ajoutant un mode Track), on est surpris par la faculté d’absorption de tous les types d’irrégularités par une suspension qui «fait le job». C’est «smooth» et onctueux comme un bon vieux Chesterfield aux allures courantes, la position de conduite, à l’instar des sièges Confort optionnels de notre exemplaire d’essai, est excellente et l’on prend vite ses marques. Bien sûr, le gabarit est imposant, en particulier la largeur de près de 2 m qui réclame une certaine circonspection en ville, mais les contours sont faciles à cerner et la vision périphérique est bonne. Évidemment, tout tatoué aux produits Lotus historiques ne pourra qu’être perturbé par le fait que l’Eletre est la première Lotus dans laquelle il faut «monter». Dans une Elise, on se laisse tomber, d’accord. Mais moyennant une remise à zéro de ses souvenirs, il faut admettre que l’on s’y fait vite. Il suffit d’oublier le logo sur le volant…  Une fois que le rythme augmente, la masse se fait oublier par les ressources des deux moteurs électriques – un par essieu, faisant de cette Eletre un 4x4 permanent – et par le centre de gravité positionné bas et vers le centre de l’empattement, les porte-à-faux étant courts, annulant pratiquement toute inertie polaire. Bien entendu, ce gros SUV n’a pas l’agilité d’une ballerine ou d’une Elise dans les changements de direction rapprochés, mais une fois calé sur ses appuis, il est capable d’accélérations latérales insoupçonnées, sans trace de sous ni de survirage précoce et sans roulis intempestif grâce aux barres actives fonctionnant sous 48V (les cas échéant désolidarisées pour plus de confort), tandis que la répartition vectorielle de couple (Torque Vectoring) présente de série, facilite l’inscription en courbe et la réaccélération. Sur un revêtement un peu gras, nous sommes même parvenu à le faire légèrement dériver des 4 roues, dans une attitude très propre, neutre et téléphonée, sans frayeur. Mais on parle en l’occurrence de revêtement gras et de pneus hiver. Il faudrait affiner le jugement sur sol sec et avec les Pirelli P Zero prévus d’origine. Ce qui est sûr, c’est que l’Eletre fait bien ce pour quoi elle a été conçue, enfiler les kilomètres en tout confort et en toute sécurité. La direction est bien centrée sur l’autoroute, monte bien en effort, se montre précise dans la limite de ce qu’elle peut être sur un SUV, communicative et pas trop vive pour ne pas déstabiliser un engin haut sur pattes, tandis que la gestion très progressive de l’accélérateur évite une conduite «on/off» désagréable (mais enfoncez-le à fond, et l’horizon vous saute au visage…). En tout confort, donc? On parle bien d’une Lotus? Oui, il faudra s’y faire…

Dans cet article : Lotus, Lotus Eletre

Rédacteur en Chef Le Moniteur Automobile

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