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Opinions / Rédacteur sans filtre – La piste révélatrice

Rédigé par Frédéric Kevers le 22-06-2023

Exploiter une voiture sportive sur route ouverte relève très vite de l’illégalité et impose souvent une prise de risque inconsidérée. Mais faut-il pour autant emmener son bolide sur un circuit pour en profiter au mieux ?

Au-delà de leur rigueur journalistique et de leur point de vue de professionnels de l’automobile, les membres de la rédaction sont avant tout des automobilistes et des citoyens lambda. Dans « Rédacteurs sans filtre », c’est le cœur qui s’exprime avant tout ! 

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Les voitures modernes sont de plus en plus performantes et exploiter leur véritable potentiel sur route ouverte relève trop souvent de l’impossible, voire de l’inconscience. Entre des moteurs toujours plus puissants, une électronique sans cesse plus efficace et des pneus à la limite d’adhérence repoussée toujours plus loin, titiller les limites de sa monture sportive devient très vite dangereux – pour soi comme pour les autres usagers de la route – autant qu’illégal. J’ai récemment eu le plaisir de vivre une journée entière à la découverte de la gamme Mercedes-AMG sur le circuit de Zolder. Moi qui suis davantage un James May qu’un Jeremy Clarkson – comprenez que le sobriquet Captain Slow me conviendrait certainement bien au sein de la rédaction – je n’ai que rarement l’occasion de me frotter à des bolides rutilants et autres pur-sang. Autant dire que l’occasion était trop belle pour ne pas en profiter pleinement. Sur le tracé limbourgeois, j’ai pu m’essayer au pilotage de toute la gamme « d’Affalterbach », de la « modeste » A35 à la monstrueuse GT 4-Door 63 S E Performance en passant par l’esthète SL 63 et la très équilibrée C 63 S E Performance. Fameux programme, copieux plaisir !

Mercedes-AMG SL 63 - Zolder

Quel bonheur que de pouvoir pousser ces différents modèles aux architectures et technologies différentes jusqu’à MES derniers retranchements. Ne tournons pas autour du pot, ce ne sont pas les modèles les plus puissants ou prestigieux qui me procurèrent le plus de plaisir. À la superbe SL et à l’imposante GT 4 portes, j’ai préféré la Classe C 63 et la berline A45, plus légère, plus équilibrée et naturellement moins bridées par l’ESP que nous étions contraints de garder activé, pour des raisons d’assurance. Entendons-nous bien, les deux premiers modèles cités offraient des accélérations impressionnantes, quoique relativisées par le contexte visuel aéré du circuit, mais dans les virages, leur masse imposante combinée à la féé électronique un peu castratrice ne permettait pas de les exploiter au meilleur de leurs possibilités. Du moins pas pour un piètre pilote comme moi. Oubliez le survirage et les belles glissades. En sus, les freins et les pneus constituaient les deux fusibles principaux. La proposition plus cohérente et « raisonnable » des « petits » modèles les rend plus exploitables, à plus forte raison sur route ouverte.

Le circuit reste l’endroit idéal pour découvrir les performances réelles d’une voiture sportive, certes, mais il constitue aussi le meilleur moyen d’en révéler les défauts.

Sur circuit, au bout du compte, aucune de ces voitures n’est réellement à sa place. Une réalité rendue d’autant plus efficace lorsque j’eus le plaisir d’embarquer comme passager aux côtés de Nico Verdonck à bord d’une Mercedes-AMG GT4. Relativement légère, ultra-rigide et chaussée de pneus slicks, elle tournait littéralement autour des autres avec une facilité et une efficacité déconcertantes, en dépit d’un V8 biturbo largement dégonflé par rapport au modèle de série. Donc, pour répondre à la question initiale, le circuit reste l’endroit idéal pour découvrir les performances réelles d’une voiture sportive, certes, mais il constitue aussi le meilleur moyen d’en révéler les défauts. Trop lourdes, trop souples, trop aseptisées, elles peuvent certes s’y exprimer, le temps de quelques tours mais elles y souffriront systématiquement. En contrepartie, il deviendrait – à mon sens – d’autant plus frustrant de devoir se « traîner » une fois rejointe la voie publique. Il existe certes des exceptions telles que la Porsche 911 GT3 RS par exemple, mais on entre alors dans une toute autre dimension.

Photos : Ollivision/Mercedes-AMG

 

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