Le championnat du monde d'endurance (WEC) se prépare à une nouvelle période d'essor. Toyota Gazoo Racing a eu le dessus pendant un certain temps, mais sera bientôt confronté à un fort vent contraire de la part des autres constructeurs. Non seulement Alpine, Audi et Peugeot, mais aussi BMW, Ferrari et Porsche.
Les constructeurs qui participent au WEC ont le choix entre deux classes : LMH (Le Mans Hypercars) et LMDh (Le Mans Daytona Hypercars), qui sont également engagées dans le championnat américain IMSA (International Motor Sports Assocation). Les voitures LMH sont des machines dédiées au championnat du monde d'endurance qui peuvent ou non être équipées d'un moteur hybride, tandis que les voitures LMDh sont en fait des voitures de course LMP2 équipées d'un groupe motopropulseur hybride. Toyota et Peugeot choisissent la formule LMH, Audi et Porsche la recette LMDh.
Penske Motorsport
Porsche participera au WEC à partir de 2023 avec un prototype LMDh qui sera géré par Penske Motorsport. La nouvelle voiture de course effectue actuellement ses séances de développement, afin d'être prête pour les 24 heures du Mans. Là, le constructeur allemand peut obtenir une vingtième victoire au classement général. La première victoire remonte à 1970 avec la Porsche 917KH aux couleurs de Salzbourg, la dernière a été obtenue en 2017 avec la Porsche 919 Hybrid.
Contrairement à Toyota et Peugeot, Porsche n'a pas opté pour un moteur V6 mais pour un V8. Ce bloc biturbo est associé à un module électrique développé par Williams Advanced Engineering qui est le même pour chaque équipe alignant une LMDh. Les règles du WEC stipulent que la puissance du système d'entraînement hybride ne doit pas dépasser 500 kW (670 ch). La Porsche LMDh, qui n'a pas encore été nommée, fera ses débuts au début de l'année 2023 lors des 24 heures de Daytona.
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